Nouveau projet d’établissement pour l’UVHC.
Ce jeudi soir, l’Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, a profité de la traditionnelle cérémonie des vœux de l’an neuf pour ouvrir officiellement le Campus du Canada. A l’intérieur du chapiteau, le président de l’Université du Hainaut Cambrésis, Abdelhakim Artiba et son homologue, Serge Baudouin, venu du Canada, ont signé des accords entre les deux pays. Une année qui démarre avec un nouveau projet d’établissement.
Une forte volonté de devenir un pôle d’excellence pour cette université polytechnique. «Si aujourd’hui, pour les 50 ans de l’université, nous sommes à ce niveau, c’est qu’ il y avait une vision. Il y a la recherche et de la formation. »
Une haie d’honneur de personnes déguisées en Canadiens accueille les invités, avant d’entrer dans le chapiteau chauffé pour l’occasion. Des petits drapeaux, des poppers, des sourires. Pour les 50 ans de l’université cette année, petit retour sur les moments forts de l’année 2016, parmi lesquels l’inauguration de la plate-forme langue, le forum Dem’ô, Faire des maths autrement, la semaine Handi Week, l’inauguration du campus des métiers, la semaine des chercheurs, sans oublier le Toucher Sonore et le théâtre de rue. Une année marquée également par le passage de témoin à la présidence entre Mohamed Ourak et Abdelhakim Artiba, ancien Vice-Président en charge de la recherche et des études doctorales. De nombreuses personnalités étaient présentes, parmi lesquelles Thierry Devimeux le sous-préfet et les maires ou adjoints des communes avoisinantes.
Un nouveau projet d’établissement : une université polytechnique avec un pôle Sciences et Technologies et pôle Humanités.
L’université a un ADN. «C’est son histoire, l’université est ancrée sur le territoire. Composée de 5 sites, Maubeuge, Cambrai, Arenberg, Les Tertiales et le Mont Houy », explique le président, fier des maîtres-mots de l’UVHC « innovation, leadership, création, adaptabilité et ouverture vers l’éco-système ». Néanmoins une date est à retenir, le 01 avril 2016, c’est alors présenté à Abdelhakim Artiba une mission, « il nous a été demandé un modèle de rupture, un changement radical. La proposition a été une transformation de fond, avec de nouvelles alliances. A partir de là, il y a eu de nouveaux partenaires et le développement d’un grand INSA. » Alors est né un projet d’établissement sur le modèle d’une université polytechnique avec un pôle Sciences et technologies et un Humanités. «Une faculté à notre image », sourit le président.
2017 : vers l’excellence, vers l’international.
Les propos sont clairs « il faut que l’on devienne un vecteur d’excellence. Il faut développer de nouvelles filières, mais aussi créer le parcours au rythme des étudiants. Sans oublier l’accompagnement vers l’emploi, le tout main dans la main avec le monde de l’entreprise et les PME. », avance le président. Et ce n’est plus un secret, en 2017 le pôle métropolitain verra le jour, « le 01 mars 2017, nous avons une réunion importante sur l’université dans le pôle métropolitain avec Laurent Degallaix. », glisse-t-il, comme un secret. Un territoire qui s’ agrandit et qui se tourne encore plus vers l’international, outre les attaches naturelles avec les voisins Belges, cette année, c’est avec le Canada que l’université tisse des liens et crée le campus canadien. Immersion au pays blanc avec une patinoire, des chalets, un foodtruck et…une programmation culturelle très intéressante : une librairie ambulante, une exposition « Soleils ! Entre Avesnois et Canada » d’Elise Bérimont, du jazz en peinture, une semaine des contes Québécois, des conférences, des concerts, et même une rencontre avec Fabienne Thibeault, « forcémeeennnt ».
Paroles de vice-président sur ce pays qui évoque l’ouverture, le dynamisme et l’échange.
Valenciennes et le Canada c’est l’histoire d’une amitié de longue date, d’une longue collaboration, d’échanges de chercheurs,…pensez-y quiconque arrive dans l’Athènes du Nord passe par la place du Canada à Valenciennes. Pour officialiser la signature des accords, Serge Baudouin, doyen de la faculté de Sherbrooke, est venu tout droit, ou presque, de son Canada glacial, juste ralenti, un peu, par une énorme tempête de neige ce matin.
Eric Markiewicz, VP de la commission en recherche, « c’est une fabuleuse opportunité pour intensifier la collaboration existante, les structurer et développer de nouvelles collaborations. » Pour Franck Barbier, VP de la commission formation et vie universitaire, « c’est un pays de cœur et une terre d’excellence dans la recherche. Il y a beaucoup d’échanges fructueux. C’est aussi Le labo d’innovation pédagogique. Ce pays développe des stratégies innovantes du suivi de l’étudiant. »
Vue d’ici, l’année 2017 sera donc une année placée sous le signe de la fraternité et du bien vivre ensemble. Les mots de la fin pour Arnaud Huftier, VP délégué à la culture et aux initiatives citoyennes, « il faut souligner le multiculturalisme Canadien, avec un pays qui s’est reconstruit avec l’immigration et qui ne se pose pas autant de questions que nous ! » A méditer.