Marly rentre dans la « phase constructive » de l’ANRU 2
Un ordre du jour assez light, mais avec quelques rappels sur l’horizon des travaux tous azimuts sur la commune et sans ralentissement avant la prochaine élection municipale en 2026. « Marly est trop en retard pour freiner les travaux durant une campagne municipale », soutenait le maire avant le Conseil municipal du mardi 10 décembre 2024. Pour ce dernier conseil municipal de l’année 2024, une revue des travaux pléthoriques en cours s’imposait sans oublier quelques délibérations techniques importantes. Une minute de silence a été observée en hommage à l’ancienne adjointe sous le mandat de Fabien Thiémé, Thérése Zaoui (Deux visuels en construction du Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse).
Sur le menu des chantiers, la poursuite dans les délais des travaux du nouveau Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse, Avenue Paul Vaillant Couturier, est au coeur indirectement de ce Conseil municipal. En effet, la livraison est toujours prévue en 2025 et une rentrée scolaire 2025/2026 assurée dans cet établissement regroupant les établissements Louise Michel et Nelson Mandela, école maternelle et école élémentaire. Justement, ce conseil municipal abordait une décision de l’Education nationale concernant la Direction de ce futur Groupe scolaire XXL.
En effet, quatre structures, quatre directions avec un homme ou une femme, enseignant.e et/ou détaché, pas simple à intégrer dans une seule structure. C’est pourquoi, l’Académie de Lille a choisi de concentrer une Direction unique au sein de cet établissement. « Même si cette décision revient à l’Education nationale, nous devons la passer et la voter au Conseil municipal. Nous savons déjà que cette Direction sera assurée par un détaché.e (de l’obligation d’enseignement) », précise le maire. A cet effet, la carte de sectorisation de ce nouveau Groupe scolaire (ou carte scolaire) a été modifiée dans les formes et votée à ce conseil municipal.
Le CSU, déjà opérationnel !
Dans la refonte de l’effectif de la Police Municipale, fois trois par rapport au précédent mandat, les agents des forces de l’ordre de proximité bénéficie dorénavant d’un CSU (Centre de Supervision Urbaine). Dans les locaux de l’ancien CCAS, au 1er étage, les images de vidéo-surveillance sont exploitées. Evidemment, elles servent à la verbalisation, mais il serait bien trop réducteur de limiter leur usage. « Elles permettent de sécuriser nos agents sur le terrain, notamment dans leur dos. D’ailleurs, il y a toujours un agent en supervision durant les horaires de la Police Municipale, du lundi au vendredi de 8H à 20h et le samedi de 14H à 21H. Ensuite, nous avons déjà eu plusieurs élucidations dans des affaires pénales », déclare l’édile. Evidemment, le sujet commun à des milliers de communes en France, les rodéos urbains.
Sur ce point, Christian Chatelain rappelle l’utilité de « cet outil, mais nous privilégions l’humain, les hommes et les femmes sur le terrain ». Pour sa part, Virginie Melki conforte cet « atout pour la commune, mais que se passe-t-il le dimanche puisque la Police Municipale ne travaille pas ! ». Jean-Noël Verfaillie indique « une relecture des images possibles sur réquisition des autorités compétentes. Les images sont conservées 21 jours. »
Les travaux de l’ANRU 2
Bien sûr, le chantier majeur de la rénovation urbaine se situe du côté de la Briquette. Ce fameux dossier ANRU 2, initié par Fabien Thiémé après une longue attente en 2019, a été remodelé en 2021 par le nouveau maire de Marly.
En effet, ce Conseil municipal a voté la convention d’aménagement des espaces publics. En priorité, le chantier du parvis du futur CFA/BTP de Marly, très proche du tramway et de la Maison de Quartier de la Briquette, mais aussi le parvis du futur Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse. « Je rappelle que l’Etat ne subventionne pas l’aménagement des espaces publics, mais les logements, démolition, réhabilitation, etc. », explique le maire.
Concernant la « Place des Vosges » avec ses trois barres, elle est programmée à la démolition en 2025 et 2026. Le nouveau siège de Partenord, le bailleur social principal sur la Briquette, sera également installé. La phase réhabilitation va démarrer sur les autres sites de logements, une période plus joyeuse. En effet, la ligne d’horizon pointe vers la lumière. « Nous allons quitter la période de relogement toujours difficile pour rentrer dans la phase constructive des logements et des espaces publics », commente Jean-Noël Verfaillie.
… et les autres chantiers !
Bien sûr, si l’Avenue Barbusse est achevée et la Place Gabriel Péri (sauf l’Hôtel de Ville en fin d’année), les axes principaux comme la rue Jean Jaurès et la rue du 19 mars seront en travaux lourds durant l’année 2025. Aucune altération de ces chantiers perturbants n’est prévue par l’édile, même pendant la campagne municipale 2026. « Si je dois perdre mon mandat pour une rue en travaux… », indique le maire en amont du Conseil municipal.
A signaler, le restaurant asiatique, en face du parking le long du Satellium, dramatiquement sinistré durant les émeutes de juin 2023 a bouclé ces travaux. Il va réouvrir ses portes et mérite sans hésitations une bienveillance des Marlysiens pour ce courageux retour à l’activité sur la même commune.
Le Parc Urbain…, toujours en lice plus que jamais !
Enfin, le dernier dossier, mais pas le moins important, avec le début du chantier du très attendu Parc Urbain. « Marly ne bénéficie pas d’un important patrimoine bâti, mais d’un riche patrimoine naturel. J’assume ma volonté de la nature en ville. Bien sûr, je suis favorable à la densification de l’habitant en ville, mais il faut également une condition de vie agréable », commente le maire. Ainsi, le passage de la Rhônelle pourra s’ouvrir au regard des citoyens. Un « bougé » en 2025 est prévu puisque l’architecte paysagiste et l’AMO ont été retenus ce vendredi 06 décembre dernier. Evidemment, ce dossier est intimement lié à la gestion de l’eau très très encadrée, et par suite aux choix de l’Agence de l’Eau dont dépend le Valenciennois (sur Douai) en terme de renaturation.
Daniel Carlier