(Saint-Saulve) Groupe scolaire du Bas marais… en chêne massif !
Comme de nombreuses communes, le projet du mandat de la majorité municipale réside dans la réalisation d’un Groupe scolaire. Saint-Saulve ne déroge pas à cette règle vertueuse avec une cérémonie d’ouverture de chantier, situé au « Bas marais », afin de lancer une construction ex nihilo au sein d’un quartier… sans établissement scolaire à ce stade (crédits photos ville de Saint-Saulve).
Yves Dusart : « La gestion de nos écoles est en haut de la pile »
Dans la liste des Grands projets fléchés par la majorité municipale, le Groupe Scolaire était prioritaire même si la Halle polyvalente, attenante à la mairie, s’est immiscée dans un calendrier anticipé. « La gestion de nos écoles est en haut de la pile. C’est le projet de notre mandat à la fois par le besoin, mais également le coût, 10,7millions d’euros. De plus, 250 nouveaux logements vont se greffer au sein de ce quartier du Bas marais », déclare Yves Dusart, le premier magistrat de la commune.
Pour lancer cette ouverture symbolique, la municipalité a choisi la plantation d’un chêne, gage d’une durée et d’une solidité sur le temps long. « Après réflexion, ce moment inaugural est un symbole très fort. Je remercie tous les services qui ont travaillé sur ce projet depuis 2020 », ajoute l’édile.
Ce chantier s’étale sur près d’un hectare dont 3476M2 de surface de plancher. A l’issue de cette réalisation, deux écoles existantes, du Centre et du Moulin Rouge, vont fermer pour laisser place à un nouvel édifice scolaire. 430 écoliers seront donc accueillis dans cet établissement scolaire.
Pas de Groupe scolaire sans partenaires
Indéniablement, cette réalisation majuscule est possible grâce au soutien financier croisé des institutions publiques : l’Etat grâce au dispositif DSIL (dotation de soutien à l’investissement local) finance ce projet à hauteur de 3,3 millions d’euros.« C’est un geste fort de l’Etat ! », poursuit Yves Dusart. Ensuite, le Conseil départemental du Nord à hauteur de 800 000 euros et Valenciennes Métropole sous deux casquettes, le fameux FSIC (Fonds de Soutien aux Investissements Communaux) pour 1 million d’euros et un autre million à travers un fonds de concours toujours de l’intercommunalité. « L’agglo est au coté de Saint-Saulve », souligne Yves Dusart avec un petit coup de pression sur les architectes… et « une livraison en septembre 2025 ».
L’Académie de Lille était représentée via l’Inspecteur en charge du secteur : « Vous réalisez le rêve de construire une école ». Bien sûr, la courbe de la natalité sera scrutée au plus près pour la rentrée 2025.
« L’agglo assume ce rôle structurel », lance Laurent Degallaix, car ce fonds de concours exceptionnel de la CAVM a rendu possible ce projet encore vivant, malgré une « sombre courbe démographique », ajoute le Président de Valenciennes Métropole. Ce dernier conclut sur une citation revisitée de Victor Hugo : « Vous allez construire une école, mais aussi une prison ».
Pour sa part, Béatrice Descamps, la députée de la 21ème circonscription, met en lumière le travail des services de la commune et des acteurs retenus afin de porter un projet « dans un environnement propice au bien-être et à l’épanouissement des enfants ».
Enfin, le Sous-Préfet de Valenciennes, Guillaume Quenet, mesure « le temps qui passe. J’étais charpentier à Saint-Saulve, et aujourd’hui jardinier avec la plantation d’un chêne. Ce Groupe scolaire coche toutes les cases et a bénéficié du fonds vert ».
Daniel Carlier
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