Une biennale d’art contemporain à l’occasion des portes ouvertes du Centre d’Art Ronzier
A l’occasion des portes ouvertes de la formation ARTS, ce vendredi 09 février, le Centre d’Art Ronzier a pu inaugurer les travaux de la Biennale d’art contemporain itinérante Hybride, dédiée à la jeune création. « Hybride », biennale d’art contemporain mise en place voici dix ans par le SMAC (Service mobile d’animations culturelles), permet la rencontre entre l’œuvre d’art et ses spectateurs potentiels au travers d’expositions, ouvertes à la jeune comme à la moins jeune création, dans un esprit à la fois médiatique et pédagogique.
Henri Duhamel, professeur agrégé en arts plastiques de l’UPHF a coordonné la partie étudiante de l’exposition à Valenciennes au sein auquel les 2èmes & 3èmes années et les Master 1 ont exposé, en vis-à-vis des productions de collégien.ne.s et de lycéen.ne.s de toute la France. L’exposition a pu voir le jour grâce à Freddy Pannecocke, le directeur du SMAC, Léandre Pillot, professeur d’arts plastiques référent sur l’événement, Blandine Reyns du service culturel de l’UPHF et Paul Ardenne, parrain de la biennale.
C’est un heureux hasard de circonstance qui a pu permettre de faire correspondre les dates des portes ouvertes de l’UPHF, section ARTS, avec celle de la 5e édition d’Hybride. Les futurs étudiants ont pu découvrir la richesse du cursus qui est proposé à Valenciennes. Bénéficiant d’un véritable centre d’art, les locaux ont été investis par de futurs étudiants impressionnés par les conditions idéales de travail. Ils ont été guidés par les étudiants actuels, ravis de faire découvrir leurs ateliers et salles dédiés à la création sous toutes ses formes.
Pour sa cinquième édition, Hybride a innové. Pour la première fois, elle a choisi de placer l’expression du « jeune » au cœur du projet. Elle a invité les collégiens, lycéens et les étudiants à présenter leurs productions plastiques et à réunit une trentaine d’établissements scolaires du territoire national au travers de travaux d’élèves, avec bien entendu des actions de médiation, conférences, tables rondes thématiques…
Ce sont donc une dizaine de collège et lycées qui sont venus à Valenciennes, présenter leur démarche et surtout être exposé dans un centre d’art. Ils ont également pu rencontrer Paul Ardenne, théoricien de l’art, mais aussi des artistes invités, notamment Elodie Wysocki, artiste lilloise qui questionne des notions d’altérité et sa recherche se nourrit de récits et de mythes.
En plus de leur participation au vernissage et aux tables rondes, les élèves présents au week-end inaugural ont pu profiter d’ateliers de pratiques artistiques (Street-art et caricatures) et d’une visite à l’H du siège de Valenciennes. Ils ont été hébergés dans les bâtiments du Crous.
Une visite de l’exposition a permis aux élèves de présenter leur démarche devant un public, attentif et bienveillant. C’était la première fois pour certains et cet exercice n’est pas toujours aisé pour un jeune plasticien, habitué à la solitude de l’atelier avec pour seul regard, celui du professeur et de ses pairs.
Certains lycéens se sont pris au jeu de la prise de parole, une belle entrée dans la démarche d’étudiant. Les œuvres ont pris vie devant les spectateurs. Ainsi, ces jeunes plasticiens, sensibles, avides et au regard neuf sur le monde nous ont montré une photographie de la création actuelle avec les réalités et complexités de notre monde. Cette exposition est à découvrir jusqu’au 17 février 2024.
Jane Huvelle