L’insertion dans le monde de l’Artisanat, une voie royale vers l’emploi !
Il n’y a pas de frontière, pas de domaine réservé, pour une insertion réussie. Dans cette optique, la convention entre la CMA du Nord et le Groupe ADELI est assurément porteuse de sens, l’Artisanat a besoin de nouveaux talents, de nouvelles motivations, d’une formation robuste, et les personnes en insertion chez Adeli en quête d’un avenir durable. A ce titre, le splendide CFA de Saint-Saulve est presque un tiers-lieu où l’apprentissage d’un métier côtoie un emploi concret à prendre !
La Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Nord conventionne avec le Groupe ADELI
Dans son écrin de Saint-Saulve, le CFA (Centre de Formation d’Apprentis) permet à 850 apprenants, dont 100 adultes, 50 enseignants/vacataires et 80 encadrants de proposer des métiers aussi divers que dans l’alimentaire, boulangerie, pâtisserie, boucherie, cuisine, les services comme coiffure, bien-être, voire du service à la personne comme l’entretien des espaces de vie.
Comme souvent, c’est une rencontre presque fortuite, car l’AGEVAL a repris la « Ferme du Major » sur Racismes et en difficultés. Chemin faisant, un contact s’est établi pour le traitement des légumes entre le CFA et l’association d’insertion. Puis, la collaboration ponctuelle a laissé place à une initiative au long cours.
« Pour une employabilité immédiate », Patrick Roussiès
L’idée est assez simple. Chaque salarié en insertion (pour deux ans) aura l’opportunité de découvrir toutes les filières sur le CFA de Saint-Saulve, voire les sections auto/moto sur Rouvignies. « C’est une formation complète avec une employabilité immédiate, une ouverture extraordinaire avec des opportunités d’orientation déterminantes », déclare Patrick Roussiès.
Pour le Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Nord, cette collaboration sera fructueuse. « C’est un binôme constructif. Dans chaque filière, nous avons des emplois, en CDI, non pourvus. C’est pourquoi, nous développons de plus en plus notre formation initiale comme continue », explique Philippe Guilbert.
Enfin, cette signature a été l’occasion de mettre en lumière le travail du « chef d’oeuvre » chez les apprentis. « Cela représente 80 heures de formation, sur les deux ans, et elle permet à l’apprenti de travailler sur un sujet précis sans altérer son cycle de formation par ailleurs », explique un enseignant. Pour illustrer cette pédagogie ciblée, une jeune ukrainienne a raconté son travail « sur les légumes oubliés », dans un français de qualité, sous le regard de ses nombreux collègues.
Daniel Carlier