Christophe Fehring, nouveau président de la FTIAVAL
Après deux mandats de 3 ans, Guy Paul Simon laisse la présidence de la FTIAVAL à Christophe Fehring, boucher de profession sur Bruay-sur-l’Escaut, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’association. Un moment important pour cet organisme, trop méconnu, mais dont l’impact dans les dossiers relatifs à la défense du commerce et de l’artisanat de proximité ne se dément pas sur le Grand Hainaut (visuel Christophe Fehring et Guy Paul Simon).
La FTIAVAL (Fédération des travailleurs indépendants de l’arrondissement de Valenciennes et des arrondissements limitrophes), son acronyme est aussi vaste que ses compétences au service du commerce de proximité. Née 1969, cette association a des membres bien particuliers puisque ce sont exclusivement des Unions Commerciales sur le Grand Hainaut (Valenciennois, Cambrésis, et Sambre-Avesnois), en l’occurrence 37 associations de commerçants/artisans de proximité sur ce bassin de vie. La Covid a fait quelques dégâts puisqu’il existe 44 entités sur le Grand Hainaut, mais 7 sont en sommeil, car comme dans tout le tissu associatif le bénévolat est de plus en plus rare.
« Après 6 ans à la tête de la FTIAVAL, j’ai souhaité ne pas me représenter. Ensuite, en 2022, j’ai eu un très important problème de santé. Cette Assemblée générale comprend les années 2021 et 2022 où la transition numérique apparaît de plus en plus indispensable. C’est pourquoi, je propose des formations aux outils numériques. Ensuite, la FTIAVAL est présente dans tous les organismes clés, la CAF, l’URSSAF, les Prud’hommes, etc., mais nous sommes également en contact avec les différentes intercommunalités », explique Guy Paul Simon.
Ce dernier égrène les temps forts de ces dernières années où la FTIAVAL a obtenu gain de cause contre l’implantation de grandes surfaces dans certaines zones géographiques. Evidemment, un travail en amont avec les institutions présentes en CDAC (Commission départementale d’aménagement commercial), voire CNAC, est indispensable.
« Nous avons durant ces 2 mandats délocalisés notre Assemblée générale. De même, nous pouvons toujours compter sur l’implication de la CCI Grand Hainaut et de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat », ajoute le Président sortant.
Christophe Fehring élu pour 3 ans
A l’unanimité, Christophe Fehring a été élu comme nouveau président de la FTIAVAL pour un mandat de 3 ans. Boucher depuis presque 50 ans, 21 ans Avenue de Saint-Amand, proche Croix d’Anzin, puis déjà depuis 17 ans sur le grand axe urbain de la commune de Bruay-sur-l’Escaut, est très impliqué dans le commerce de proximité, comme président des UC d’Anzin et de Bruay-sur-l’Escaut, au Bureau de la CCI Grand Hainaut, et membre de la CCI régionale. « Nos conseillers vous représentent dans les différents organismes économiques et juridiques. Ensuite, nous protégeons les entreprises de proximité face à l’implantation des zones commerciales », explique le nouveau Président de la FTIAVAL.
Pour travailler à ses côtés, Christophe Fehring s’est entouré d’une équipe pour le nouveau Bureau représentant chaque territoire du Grand Hainaut : Benjamin Pichon, Philippe Fuge, Pauline Sandrart, Christophe Carlier, Patricia Fournier, Elisabeth Poulet, Jean-Louis Guesdon, Jean-François Baudoin, mais également Marilyne Canonne comme coordinatrice des Unions commerciales.
Présent à cette Assemblée générale, Bruno Fontaine, le Président de la CCI Grand Hainaut, se félicite « de cette complémentarité. Nous avons chacun nos missions dans l’animation des UC. Ensuite, il y a la révolution du numérique dans laquelle la CCI est très engagée. Enfin, nous travaillons au prix des loyers commerciaux à travers une foncière, avec des périmètres de sauvegarde (comme sur Valenciennes) ».
Pour conclure, présent également, Laurent Rigaud, le Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat Hauts-de-France, tout comme Philippe Guilbert, le président de la CMA du Nord, détaille : « Nous avons trois missions, le développement économique, le développement des compétences à travers nos 20 CFA, et le développement territorial dans nos murs et hors les murs ».
Daniel Carlier