Alain Bocquet : « Plus de 76 millions d’investissement sur Saint-Amand-les-Eaux »
La visite des chantiers de la cité thermale avait été interrompue durant la pandémie mondiale, soit deux ans. Pour cette coutume retrouvée, le maire de la commune avait concocté un menu pléthorique. En effet, le démarrage commençait par un chantier très médiatique, le nouvel EHPAD du futur à l’horizon du printemps 2023 (visuels chantier extérieur et chambre témoin), puis 16 autres chantiers étaient à visiter afin de constater l’état des avancées.
Michel Thumerelle : « Ce n’est pas une usine à vieux ! »
En propos liminaire cette journée, Alain Bocquet évoque cette journée « avec pas moins de 17 chantiers publics, para-publics, voire privés, en cours ou achevés récemment pour un montant de 76 345 000 millions d’euros ».
La première étape était le fameux EHPAD de Saint-Amand-les-Eaux dont l’ampleur effraie, impressionne en chiffres dans une période où c’est un « EHPAD bashing, plus personne ne veut construire un EHPAD. La période est compliquée, mais je le redis, cet EHPAD n’est pas une usine à vieux (en réponse à un article du quotidien national Libération) », déclare Michel Thumerelle, le Directeur général du Centre hospitalier de Saint-Amand-les-Eaux.
Sur le détail, cet établissement imposant recevra en avril 2023 « 320 résidents, mais c’est 10 fois 28 lits et plus. C’est vrai, le chiffre fait peur », ajoute le Directeur du CH. « Nous installons des petites unités. Chacune d’entre elles aura sa propre cuisine, ce sont des petites unités regroupés. Ensuite, nous sommes sur une architecture en R+1, voire un sous-sol partiel. Il n’y aura pas de rupture visuelle avec l’environnement urbain à proximité », précise un technicien. Enfin, le Directeur adjoint du CH de la cité thermale, Franck Bridoux, indique « à l’ouverture un effectif, comprenant postes administratifs et soignants d’environ 250 agents ! ».
Juste attenant de ce futur EHPAD, l’ancienne friche (historique) Leclerc est en mode résilience avec l’aménagement d’un parking de 34 places et quatre cellules en cours d’installation. « Les Pompes funèbres sont déjà installées, une auto-école, une infirmière et une gynécologue, et un cabinet de huissiers sont en cours. Tous les terrains sont achetés y compris l’aménagement », commente l’édile de la commune.
Le reste de cette déambulation passait par une visite du nouveau siège de la Fédération de Chasse, l’avancée des travaux de la Ferme thérapeuthique, la fin de chantier de la futur Maison Louise de Bettignies, sans oublier les mises en accessibilité de sites publics comme la salle Malraux, un programme copieux voulant tordre le cou aux remarques de l’opposition sur un manque d’investissement présumé de la commune.
Daniel Carlier