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Démolition d’un bâtiment dégradé sur l’école Marie-Curie à Marly

Ce lundi 06 septembre 2021 démarrait la démolition effective d’un bâtiment dégradé et inoccupé dans le périmètre scolaire de l’école Marie-Curie. En présence du Maire, de sa 1ère adjointe, et de son ancienne directrice, les premiers grignotages de la grue ont démarré avec comme d’habitude une charge d’émotion.

Une urgence communale chasse l’autre…

On pourrait croire que ce dossier est assez rapide, mais « tout est relatif. C’est le 1er projet que j’ai lancé en juillet 2020, le temps de l’appel d’offres… ! Ce chantier a démarré (seulement) par la phase désamiantage en septembre dernier et aujourd’hui la démolition proprement dite. Elle sera beaucoup plus rapide, sur deux semaines maximum », commente l’édile de la commune.

Chef de chantier, Frédérique Davoine, et Jean-Noël Verfaillie

Le chef de chantier confirme : « Cette démolition durera une dizaine de jours, elle sera achevée avant les vacances de Noël ». C’est une remise à zéro d’un bâtiment délaissé par le volet pédagogique sous un mandat de Philippe Duée (avant 2008) et devenu une cantine pour les élèves de l’école.

Un édifice sur 550 M2 au plancher, sur 3 niveaux, où la présence d’amiante « était sectorisée dans les espaces de circulation, les couloirs, pas dans les classes. Nous avons mis trois mois pour l’extraire », ajoute le chef de chantier. Le coût de l’opération est de 150 000 euros, dont 50% pris en charge par Valenciennes Métropole, avec grosso modo 50% sur une partie amiante et l’autre sur la remise à zéro stricto sensu.

« l’extrême dégradation de nos écoles communales », Jean-Noël Verfaillie

Tout ceci nous rappelle certaines joutes entre l’ancienne majorité, sous Fabien Thiémé, et l’opposition incarnée par Jean-Noël Verfaillie. « J’avais voté contre la nouvelle cantine (attenante et inaugurée en janvier 2020), car je voulais qu’elle se situe à cet endroit (en démolition) compte tenu de la dangerosité de ce bâtiment en front à rue », mentionne le nouveau maire.

Anciennes classes

Certes, c’était deux choix politiques différents, mais le pragmatisme démontre que la rapidité administrative tout court d’un dossier typique d’une charge communale récurrente aurait changé la donne. Le choix le plus évident était celui de la démolition de ce bâtiment très très dégradé, mais la faisabilité dans un seul mandat quand le dossier est validé un peu tard, sans doute la cantine à l’endroit où elle fut construite. Le maire rappelle tout de même que « les restos du coeur sont partis d’ici il y a 6 mois seulement. Toutefois, cela montre l’extrême dégradation de nos écoles communales sur Marly », ajoute le maire.

La 1ère adjointe, Celine Plateel-Thuin, en charge des travaux, confirme l’état de l’art. « Les autres écoles de la commune sont dans le même état structurel, des bâtis très ferraillés dont la dégradation est évidente. Cette démolition est un mal nécéssaire. Bien sûr, il y a toujours beaucoup d’affectif dans ce genre d’opération ». Le maire poursuit « les écoles sont une priorité de ce mandat ».

Certes, à l’époque dans les années 50/60, on devait construite vite, loger en terme éducatif les enfants des familles, mais parfois au détriment d’un regard bâtimentaire sur le temps long… !

Les projets prioritaires du mandat

Après cette remise à zéro sur le site de l’école Marie-Curie, le projet est simple et rapide. « La marie envisage un jardin partagé en lien avec le Centre social de Marly », indique l’ancienne Directrice d’école Frédérique Davoine. « Je suis en fonction sur cette école depuis 1994, et nous avons même une enseignante, aujourd’hui bénévole, Mme Burtin-Goffard, qui fut présente depuis son ouverture en septembre 1963 », ajoute Mme Davoine.

Avec un regard plus prospectif, le maire rappelle les priorités communales en terme d’investissement. « Nos priorités du mandat sont la Place Gabriel Péri, outre l’Avenue Barbusse prise en charge par Valenciennes Métropole, mais également les écoles comme Marie-Curie et Hurez-St Nicolas. Toutefois, le dossier ANRU sur la Briquette, avec une école neuve, fera le plus grand bien à travers les regroupements des écoles Mandela et Louise Michel », déclare le Premier magistrat.

Bien sûr, au long cours, des voiries seront réhabilitées comme la rue Jean Jaurès. « Si nous bouclons l’Avenue Barbusse et Jean Jaurès durant ce mandat, les deux axes principaux sur Marly seront rénovés. Evidemment, nous sommes en phase de diagnostic sur l’ensemble des voiries avec une intervention programmée sur les parties (très) urgentes », précise-t-il.

Presque symbolique, ce chantier démontre pour tous les maires de France que l’urgence, en terme de temps administratif, est envisagée durant un mandat de 6 ans, passons à l’impossible… dans les temps !!!

Daniel Carlier

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