L’IRTS sur le Valenciennois a (enfin) trouvé son nouvel écrin
Le site Hainaut-Cambrésis de l’Institut Régional des Travailleurs Sociaux prend ses nouveaux quartiers face à la Serre Numérique. Une nouvelle donne après une très longue recherche avec des rebondissements multiples, mais aujourd’hui récompensée avec un espace de travail dans un bâtiment neuf très connecté sur le Parc des Rives Créatives de l’Escaut à Anzin (Visuel Léonardo Mannarino, Karine Bernard, et Alain Dubois).
(Visuel sur l’équipe permanente de l’IRTS Hainaut-Cambrésis)
Alain Dubois : « On n’y croyait plus ! »
Le Président de l’association gestionnaire de l’IRTS, Alain Dubois, rappelle l’historique sur le Valenciennois de l’IRTS : « Après un passage rue d’Amsterdam à Valenciennes, nous avons emménagé pour une période temporaire, en 2005, dans des locaux Avenue Macarez à Valenciennes ».
Local éphémère, assez vétuste, avec de fait une volonté de s’installer ailleurs rapidement, mais nous savons que souvent le provisoire dure avec dès 2010 de nouvelles recherches. Première grosse déception avec une perspective de relocalisation au sein du projet soutenu par Dominique Riquet, ancien maire de Valenciennes, la tour signal de logements qui n’a jamais connu le succès attendu et en face de la salle Pierre Richard, des bâtiments avec une altimétrie variable très séduisante pour les entreprises et les institutions. Ces derniers, malgré des chiffres, des plans, des engagements des promoteurs…, n’ont jamais abouti sur le lancement du dit projet. Plusieurs structures, comme l’IRTS Hainaut-Cambrésis, le CAP Emploi Grand Hainaut, et d’autres, furent freinées dans leur projet de (re)localisation. Ensuite en 2013, un nouveau dossier est sur la table avec le transfert dans une annexe du Lycée Wallon, mais cette tentative est encore un échec… !
C’est pourquoi « nous avons décidé en 2015 de confier à Léonardo Mannarino cette recherche de nouveaux locaux », mentionne Alain Dubois. Cette inauguration sur Anzin d’une des 5 antennes de l’IRTIS, avec Arras, Etaples, Grande Synthe, Loos (siège), et Valenciennes, est presque inespérée « on n’y croyait plus ! », commente Alain Dubois
« A Valenciennes et nulle part ailleurs », Léonardo Mannarino
Pour autant, malgré ce beau résultat, Léonardo Mannarino rappelle son postulat de départ. « Pour moi, l’IRTS Hainaut-Cambrésis, c’était à Valenciennes et nulle part ailleurs. Le 1er adjoint de la ville de Valenciennes m’a reçu, le maire, Laurent Degallaix, visiblement pas intéressé. Nous avons espéré un local au sein de la réhabilitation de la Caserne Vincent, mais ce projet a échoué », explique ce membre du Conseil d’administration de l’association gestionnaire.
Ce souhait d’un changement de localisation a rencontré un intérêt particulier sur le Hainaut, et au delà, avec des « propositions initiées par la ville de Denain, Saint-Amand-les-Eaux, et même Cambrai. Ensuite, j’ai rencontré Pierre-Michel Bernard, le maire d’Anzin. Après une seule rencontre, j’ai reçu des propositions de cette commune », ajoute Léonardo Mannarino.
Néanmoins, la bonne pioche fut une rencontre en 2019 avec Bruno Fontaine, le Président de la CCI Grand Hainaut. : « Il parle peu et agit beaucoup ! », poursuit-il.
« Nous bénéficions de 1150 M2 sur deux niveaux », Christophe Col
Dotée de 11 salles de cours, des bureaux, salle de réunions, espace de vie, un peu labyrinthique tout de même, cette antenne ultra connectée bénéficie des meilleures conditions de travail pour ses équipes, 25 permanents, et les « 650 apprenants annuel sur cette antenne. J’ai beaucoup travaillé avec le gérant de la SCI Grand Hainaut, Rémy Thouvenin, bras armé de la CCI Grand Hainaut dédié à l’investissement immobilier. Aujourd’hui, nous bénéficions de 1150 M2 sur deux niveaux. Nous sommes locataires comme au sein de l’Avenue Macarez, mais nous avons récupéré un espace brut dans lequel nous avons financé, sur nos fonds propres, l’architecture intérieure pour un coût de 350 000 euros », commente Christophe Col, le directeur du site Hainaut-Cambrésis. Bien sûr, l’IRTS Hainaut-Cambrésis a négocié un engagement de maintien dans ces lieux, compte tenu de l’aménagement par ses soins, sur une durée de 12 ans. Après, on verra !
Le Directeur général de l’IRTS Hauts-de-France, Bertrand Coppin, apprécie ce nouvel emplacement, Bâtiment C du complexe Hélios, en face de la Serre Numérique. « Nous avons 96% de taux de réussite, en formation initiale et continue, au sein de l’IRTS. Ici, je ne comprendrai pas un autre taux que 100% de réussite », explique avec humour le DG de cette institution dédiée au travailleurs sociaux.
Pas de doute, cette nouvelle dimension de l’IRTS Hainaut-Cambrésis, ouverte au public depuis septembre, prouve que le travailleur social a toute sa place sur le Grand Hainaut, car il le vaut bien !
Daniel Carlier
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