Retour vers la culture pour tous !

Publié le 17 septembre 2021 à 8:00

18 mois d’un culture contrariée, ballotée, annulée, reportée, la Covid a fait connaître mille maux au monde culturel. C’est pourquoi, la présentation d’une saison culturelle fait office également d’un bol d’air pour des neurones gourmands. Isabelle Denizon, vice-présidente à la culture à la Porte du Hainaut, était à la manoeuvre sur les différents volets en la matière, mais elle avait également un message à faire passer (visuel Scènes Plurielles et exposition Raymond Debiève).

**Isabelle Denizon : « Pourquoi les médiathèques doivent-elles demander le Pass Sanitaire ? »**

Septembre 2021, c’est la reprise de la culture tous azimuts après une « pause plus longue que prévue, car nous pensions être opérationnel en septembre 2020 », souligne Isabelle Denizon. Durant cette période (hors confinement 1), l’ouverture des médiathèques fut maintenue grâce au click and collect, des représentations d’artistes dans les écoles « voire dans les centres de loisirs », précise une collaboratrice du service culturel.

Ensuite, le sujet du moment est évidemment le Pass Sanitaire auquel « nous avons dû s’adapter dès le 21 juillet, mais à ce stade, nous avions la jauge de 50 personnes. Ensuite, dès le 09 août le Pass sanitaire intervient dès le 1er visiteur. D’ailleurs, pourquoi les librairies sont ouvertes à tous (sans Pass sanitaire) et pas les médiathèques. Pourquoi les médiathèques doivent-elles demander le Pass Sanitaire ? Ce sont pourtant des lieux de culture, un espace de savoir où chacun peut faire son choix éclairé. Il me paraît indispensable que nos médiathèques soient ouvertes à tous les publics, et le plus vite possible ! », assène la vice-présidente à la culture.

Rappelons que sur les 47 communes de La Porte du Hainaut, vous avez 10 médiathèques communautaires, dont 3 dont les agents sont de l’agglo (Bouchain, Lieu-st-Amand, et Escaudain). De fait, le « Réseau de lecture publique » s’exprime sur ces 10 médiathèques, plus sur 27 autres lieux sur le territoire consacrés à la lecture publique avec « aujourd’hui, en phase avec cette période, un développement du « Portail des Médiathèques », vous pouvez tout faire sur www.mediatheques-porteduhainaut.fr », poursuit Isabelle Denizon.

« Le monde de la culture, ça tient (à ce stade) », Isabelle Denizon

Bien sûr, les artistes bâillonnés durant cette pandémie ont survécu grâce aux aides de l’Etat, voire des collectivités locales et territoriales. « Le monde de la culture, ça tient (à ce stade), il faillait soutenir les compagnies, mais nous pourrions avoir des surprises dans les mois à venir », déclare le vice-présidente.

Evidemment, le défi fut la programmation 2021/2022 entre les reports 2019/2020, les créations 2020 sans oublier la disponibilité des espaces culturels, parfois transformés… !

Musée…

Là également, la privation des Musées fut rude pour le commun des mortels. Aujourd’hui, le retour en grâce (sanitaire) commence à La Porte du Hainaut par une exposition, dans l’ère locale, sur la mine. C’est une exposition sur le monde la mine par Raymond Debiève, ancien élève de l’école des Beaux-Arts de Valenciennes, au sein du Musée de Demain réhabilité. Cette exposition se déroulera du 17 septembre au 23 janvier 2022. « Très influencé par le monde la mine, ces peintures expressionnistes s’inspire de Picasso que Raymond Debiève admirait beaucoup. Cette exposition est possible grâce à un don important de son frère au Musée de Denain ».

L’ACM

Arenberg Créative Mine, après l’avant première mondiale de la série Germinal, propose d’autres des visites du site pour les « Journées du patrimoine » ce week-end du 18 et 19 septembre.

Ensuite, le mardi 21 septembre à 20H, salle Léaud, vous pouvez assister gratuitement à la projection du film « Le vélo de Ghislain Lambert » (inscription et suite du programme ACM sur https://www.arenberg-minecreative.fr)

Les Scènes Plurielles

Là également, le spectacle vivant revit enfin. « Nous accueillons 3 compagnies en résidence », précise la vice-présidente. D’ailleurs, durant cette crise sanitaire, la création sur site fut sans doute la seule bouffée d’air artistique pour des centaines de compagnies en France et au delà.