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France Relance de l’entreprise innovante à la rénovation thermique à l’UPHF (2/2)

Pour cette 4ème journée dédiée au Plan de Relance national lancé en septembre 2020, l’entreprise SPAC, lauréate de France Relance, était à l’honneur. D’ailleurs, le chef d’entreprise avait passé un doctorat au sein de l’UPHF. Cette dernière profite également des fonds de France Relance pour une rénovation thermique majuscule d’un bâtiment universitaire historique (visuel échange entre Abdelhakim Artiba, le Président de l’UPHF, Michel Chpilevsky, Sous-Préfet de Valenciennes, et Ludwig Czelecz, fondateur de l’entreprise SPAC).

Abdelhakim Artiba : « Une rénovation thermique programmée sur deux ans »

Parmi les axes du Plan France, la transition écologique pèse comme la demande de l’Europe afin de cofinancer cette Relance nationale à hauteur de 100 milliards d’euros. Dans cette optique, le dossier de rénovation thermique d’un site historique de l’IUT, le bâtiment Eisen, a été validé par l’Etat. « Nous sommes ici en présence d’une passoire énergétique d’un bâtiment construit en 1969. Il s’inscrit dans un plan global de rénovation des sites de l’UPHF. Je remercie l’Etat pour cette aide financière de 10,5 millions d’euros concernant l’enveloppe thermique du bâtiment Eisen (6647 M2), plus des panneaux photovoltaïques sur 1 300 M2 de toiture. C’est une rénovation thermique programmée sur deux ans, elle devrait s’achever en 2023. De notre coté, nous sommes prêts sous la vigilance de notre DGS, Philippe Dulion ! », déclare le Président de l’UPHF.

A l’oeil nu, l’état des façades extérieures ne laisse pas planer le doute sur l’efficacité thermique quasi inexistante du bâti. D’ailleurs, la vice-présidente en charge du dossier, Souad Harmand, énergétncienne de formation, précise que « l’UPHF au global économisera 500 000 € par an suite à cette rénovation thermique. Ensuite, il y a aura une enveloppe de 2 millions supplémentaires concernant un projet de digitalisation des différents sites afin de connaître, bâtiment par bâtiment, la consommation énergétique. De cette manière, nous pourrions également piloter l’ensemble ».

Pour sa part, le technicien en charge du projet précise : « Nous allons remplacer complètement le système de chauffage, notamment avec une ventilation double flux dans l’intégralité du bâtiment. En plus d’un désamiantage (toujours très coûteux), pour la nouvelle enveloppe thermique, nous utiliserons des matériaux à faible empreinte environnementale ».

Enfin, le Sous-Préfet de Valenciennes souligne « un investissement fort de l’Etat. C’est un projet dynamique de transition écologique durable. D’ailleurs, cet investissement aurait pu être initié avant. De plus, je constate que le gain financier énergétique vous permettra un retour sur amortissement rapide ».

« Nous sommes le seul constructeur automobile sur l’ensemble de la chaîne après PSA et Renault », Ludwig Czelecz

Au sein de l’IMTD (Institut des Mobilités et des Transports Durables), l’association Transalley avait le plaisir de présenter une pépite entrepreneuriale. En effet, l’entreprise SPAC est lauréate d’un concours de l’innovation dans le cadre de France Relance. Son fondateur, Ludwig Czelecz, était présent pour présenter son parcours de vie. « Je suis un pur produit de l’écosystème Transalley. Tout d’abord, en incubateur, puis en ruche d’entreprises. J’étais le seul salarié en 2013. Aujourd’hui, nous sommes, en 2021, 207 salariés sur 7 sites où nous produisons des voitures de la conception à la fabrication. Nous sommes le seul constructeur automobile sur l’ensemble de la chaîne après PSA et Renault », commente le chef d’entreprise.

Le Président de l’UPHF mentionne « il a d’ailleurs fait son doctorat chez nous ! »

Avec près de 30,2 millions d’euros de CAHT, cette entreprise se développe rapidement. « Le gain de ce concours France Relance va accélérer le développement de l’entreprise. Nous apportons des solutions de mobilité, pour des services d’urgence, militaire, force de police, voire en série sur certains modèles. Bien sûr, le décret (avril 2020) sur l’autorisation en France du rétrofit (transformation d’un moteur thermique en électrique) est importante pour notre activité, même si nous travaillons sur ce sujet depuis 7 ans. Pour ma part, je crois beaucoup au véhicule électrique sur le dernier kilomètre, mais par contre le véhicule à hydrogène est une gamme lourde, 7 à 12 tonnes, pour un coût de 250 000 euros », poursuit Ludwig Czelecz.

Michel Chpilevsky conclut cette rencontre « ce territoire d’industrie a une grande richesse avec une capacité de rebond à nul autre pareil ».

Plus d’infos sur www.spac-vul.fr

Daniel Carlier

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