Bruno Monnier livre son analyse sur les deux listes à Vieux-condé
Après le séisme politique du retrait de l’ancien maire Serge van Der Hoeven, Bruno Monnier
(9,14 % au 1er tour) explique sur le fond sa vision de la politique locale avant ce scrutin décisif. Entretien avec Bruno Monnier avant le second tour le 28 juin prochain.
Bruno Monnier : « Je ne donne pas de consigne de vote, mais ne votez pas blanc, et il faut surtout faire un véritable choix pour Vieux-Condé »
Tout d’abord, un retour en arrière est nécessaire afin de comprendre le chemin politique de Bruno Monnier. En effet, en mars 2014, Bruno Monnier réalise près de 18% au 1er tour des municipales, mais se désiste au second tour faisant de lui, indirectement, le faiseur de roi en l’occurence de Guy Bustin. « Pour autant, en 2014, je n’ai donné aucune consigne de vote. Je n’ai rien négocié, ni fonction, ni poste, etc. (factuellement c’est le cas). Je me suis retiré pour que notre ville change », explique Bruno Monnier.
« Le bilan (de la majorité), c’est un léger goût de très peu ! », Bruno Monnier
Evidemment, sa lecture acérée sur 6 ans de mandat est sans concession. « La dette cumulée de la ville est très inquiétante. Certes, elle est (légalement) dans les clous, mais qui est le pourvoyeur principal du CCAS ? Franchement, je m’attendais à mieux de cette majorité. Rien n’a changé, sauf des gesticulations habituelles de campagne électorale en 2020. Nous avons moins de 40% de personnes imposables sur la commune. Il fallait privilégier l’accession à la propriété afin de récupérer des recettes fiscales au service des Condéens. De plus, l’absence d’opposition durant deux et demi a conduit la majorité à s’endormir sur ses lauriers. En résumé, le bilan, c’est un léger goût de très peu ! », assène Bruno Monnier.
Concernant l’opposition, il n’est pas tendre non plus sur l’événement politique intervenu en septembre 2017. « L’opposition n’aurait jamais dû démissionner, elle a eu tort en septembre 2017, c’est une erreur politique. Cela n’a pas fait grandir la commune de Vieux-Condé sur son territoire. En même temps, Guy Bustin aurait du revenir sur les dates en septembre 2017, cela eut été plus honnête (politiquement) de cette manière. c’est un événement digne des Fourberies de Scapin », tance Bruno Monnier concernant l’ensemble du Conseil municipal.
« Avec plus de 10%, je me maintenais au second sans fusion, sans alliance », Bruno Monnier
Sur sa campagne municipale où il réalise 9,14 % au 1er tour… « compte tenu de la faiblesse de la participation, il me manquait une trentaine de voix. Je suis très déçu par ce score, car j’avais une super équipe. Enfin, je précise qu’avec plus de 10%, je me maintenais au second tour sans fusion, sans alliance ! », poursuit-il.
Sa campagne locale fut tronquée, car le candidat « a subi une double intervention médicale en janvier et février 2020. Ensuite, j’ai mené une campagne propre sans aucune agressivité vis à vis des trois autres listes, j’étais donc plus transparent face aux 3 autres candidats très agressifs entre eux », précise-t-il.
Néanmoins, une élection cruciale pour les habitants se profile dans moins de dix jours. Un choix local doit arriver à son terme pour les Vieux-Condéens. A la lumière des forces en présence, quel est l’avis de Bruno Monnier ?
« Franc Agah est le seul candidat a m’avoir contacté », Bruno Monnier
Factuellement, Bruno Monnier indique : « A la lecture des deux programmes, il me semble que le programme de David Bustin est plus Valenciennois, moins local, et celui de Franck Agah plus de proche des Vieux-Condéens, plus de proximité. Enfin, Franc Agah est le seul candidat a m’avoir contacté où nous avons pu échanger ».
Allez voter… !
Pour conclure cette analyse argumentée, Bruno Monnier exhorte les électrices et les électeurs à se déplacer pour voter le 28 juin prochain. Concernant le vote fin juin, il est limpide : « Je ne donne pas de consigne de vote, mais ne votez pas blanc, et il faut surtout faire un véritable choix pour Vieux-Condé. Il est important qu’il n’y ai aucune ambiguïté concernant le nouveau maire, et donc de sa légitimité ! »
Daniel Carlier