(Marly) La solidarité face au Covid-19
Ce mercredi 01 avril au sein de la salle des Fêtes de Marly, le Secours Populaire a réalisé sa remise mensuelle des colis alimentaires dans des conditions très particulières.
Fabien Boschetti : « Nous avons contacté chaque bénéficiaire pour organiser cette remise »
Evidemment, les populations les plus précaires ne sont pas moins exposées aux problématiques du quotidien, chauffage, alimentation, santé, etc., en période de pandémie. Néanmoins, les associations en charge doivent s’adapter à cette situation exceptionnelle. Celle d’une population confinée, alors que l’essence même de cette main tendue est d’aller au contact afin de connaître les besoins de ce public fragile.
C’est pourquoi, le Secours Populaire de Valenciennes/Marly s’est adapté compte tenu des mesures sanitaires indispensables. « Nous avons contacté chaque bénéficiaire pour organiser cette remise. Tout le monde a un créneau horaire différent afin d’éviter au maximum les croisements de population. Cette remise s’étale durant l’après-midi de ce 1er avril et toute la journée du 02 avril. 190 colis a des familles seront distribués en deux jours », explique Fabien Boschetti, un responsable de cette antenne du Secours Populaire.
Une vingtaine de bénévoles du Secours Populaire sont présents pour cette opération dans les conditions sanitaires requises.
Le maire, Jérome Leman, était présent afin de veiller au bon déroulement de cette solidarité si importante quel que soit le contexte. Comme d’habitude, le Secours Populaire bénéficie de la salle des fêtes pour cette opération régulière même si « les colis sont plus denses que d’habitude afin d’espacer la prochaine remise », souligne Jérome Leman.
« Notre local est fermé sauf en cas d’urgence », Fabien Boschetti
Compte tenu du Covid-19, le mode de fonctionnement associatif est profondément bouleversé pour le Secours Populaire. « Notre local est fermé, mais on peut nous contacter uniquement en cas d’URGENCE au 07 83 99 52 44 », précise le responsable.
Enfin, le maire souligne « que nous avons acheté du gel hydroalcoolique à une entreprise à destination des EPHAD et des commerçants tenus à des normes plus strictes pour accueillir les clients ».
Voilà, en période épidémique une vie s’organise partout dans le Valenciennois autour d’un comportement confiné dehors et dedans.
Daniel Carlier