L’Art-Thérapie avec Jean Kowalski !
Après un exercice sur Paris, puis Orléans, Jean Kowalski a posé sa plaque d’art-thérapeute depuis plus d’une année sur la ville de Valenciennes. Une profession méconnue, car elle touche à nos propres mécanismes intérieurs, à nos questionnements inconscients, nos révélations enfouies !
Jean Kowalski : « Faire le chemin vers soi, pas facile, mais tellement riche ! »
L’art-thérapie est l’association d’une expressions artistique et de la psychothérapie, voilà le mélange intéressant régissant cette activité. En effet, elle consiste à utiliser le processus créatif à des fins thérapeutiques au bénéfice du développement personnel. Quand vous avancez ce postulat, c’est bien, mais vous n’en savez pas plus concrètement. Jean Kowalski nous éclaire plus sur cette profession emprunte d’une grande richesse humaine. Depuis le début des années 2000, il est détenteur d’un DU (Diplôme Universitaire à Paris VII) sur la thématique « Arts et Médiations Thérapeutiques ». Cette formation inclut par essence une thérapie personnelle : « Il faut savoir de quoi nous parlons à nos patients. Ce n’est pas simple de parler de soi ».
« L’art-thérapie est accessible à tous », Jean Kowalski
En France, consulter un psychanalyste, voire un psychologue, demeure bloquant. Cette initiative n’est pas du tout dans les habitudes françaises. Il suffit de voir le buzz médiatique à la simple évocation d’une consultation d’un spécialiste par le leader politique de l’extrême droite dans le cadre de l’instruction judiciaire de son dossier. Pourtant, elle était classique dans ce genre de procédure, et en aucun cas exceptionnelle, mais cette prise de contact avec un psy est jugée infamante. Le sujet est de facto sensible. « C’est pourquoi, l’art-thérapie est moins bloquante pour un patient, des adultes, pour des enfants, voire une personne âgée. L’art-thérapie est accessible à tous », souligne Jean Kowalski.
Le principe de base est la mise en lumière de ses difficultés, de ses interrogations, d’un mal-être éventuel etc. quel que soit votre âge. Pour arriver à bonne fin, les « patients vont concevoir un trait artistique. Pour les adultes, cela s’exprime à travers le dessin, une peinture, les enfants via le jeu, de la pâte à modeler, voire du collage pour les personnes âgées. Je traite des cas individuels, mais également des groupes à travers des ateliers », ajoute le professionnel. D’une création libre de toute contrainte artistique « c’est même plus facile lorsque le patient n’a aucune compétence dans le domaine. Ensuite, nous allons interpréter cette expression artistique. Peu à peu, nous allons essayer de traduire cela, effectuer le chemin vers soi, pas facile, mais tellement riche ! », poursuit Jean Kowalski
« Il faut un véritable engagement du patient », Jean Kowalski
Parfois, vous avez des patients qui cherchent en testant un type de réponse, sophrologue, psychologue, etc., ils picorent avec un échec à la clé, car rien n’est pleinement assumé. « Il faut un véritable engagement du patient. Avant l’interprétation, mon rôle se situe d’abord dans l’observation de la création artistique, mais également du geste, du mouvement corporel pendant cette libre expression. La parole ne se libère pas après une séance, cela prend du temps. Nous partons de l’intérieur vers l’extérieur. C’est un acte thérapeutique dont le but est de débloquer nos mécanismes intérieurs, libérer une peur de soi », précise Jean Kowalski.
Concrètement, les patients ont chacun leur histoire, leur parcours de vie. « J’ai des victimes de violences sexuelles, des personnes avec une addiction comme la boulimie, les sujets sont divers. Par exemple, j’ai eu comme patiente une diplômée en architecture qui n’avait jamais exercé compte tenu d’un décès familial intervenu au moment de l’obtention du diplôme. Elle ne pouvait pas exercer son métier, il y avait un frein psychologique. Un an après, elle a réussi à réaliser une peinture où « j’ai déposé ma honte ». Aujourd’hui, elle a été embauchée dans un cabinet d’architectes. Chaque cas est unique ! », conclut Jean Kowalski.
En groupe pour gérer le stress quotidien, seul pour comprendre certaines questions personnelles, voire d’un proche, l’important est de saisir à travers ce sujet l’accessibilité de l’art-thérapie. Elle ne vous oblige en rien, peut potentiellement déclencher la compréhension de verrous intérieurs, de freins inexpliqués dans votre quotidien. Le résultat est comme dans toute chose, il est la résultante d’un investissement réel dans la démarche, la construction de ce pont entre deux rives reliant le regard des autres et celui sur sa propre personne. Avec une question, vous pouvez obtenir des réponses…., et ce n’est pas donné à tout le monde !
Vous pouvez retrouver ce professionnel en Art-Thérapie aux coordonnées suivantes :
Jean Kowalski/ 29 rue de Famars à Valenciennes, 06 29 52 92 90
Daniel Carlier