Après une première mi-temps d’une rare tristesse, les Escaudinoises ont su apporter les ingrédients nécessaires afin de mettre la tête sous l’eau aux Parisiennes (3 défaites de plus). Ce ne fut pas une promenade de santé, mais elles ont assuré l’essentiel avant deux gros déplacements à Sceaux et La Glacerie. A trois journées de la trêve, elles passeront les fêtes de fin d’année plus au chaud quant à leur position sur le Stade Français (Ines Salahy à l’assaut de la défense parisienne).
(Olivier Schellaert donne ses derniers conseils)
ESCAUDAIN A UN BON COUP A JOUER
Avec la venue du Stade Français, dernier de la classe (6 pts), salle Allende, Les Escaudinoises (8pts) ont un bon coup à jouer. En cas de victoire elles possèderaient alors trois succès de mieux que les Parisiennes, plus évidemment le point average, ce qui serait non négligeable dans la lutte pour le maintien (deux descentes actuellement, sans compter le Centre Fédéral qui ne peut pas descendre). Mais pas que. En effet, en cas de résultat positif, le BF Escaudain pourrait rejoindre soit Bihorel ou Calais (tous deux 9 pts) qui vont se rencontrer dans cette septième journée, mais aussi soit dépasser Franconville (8 pts) ou prendre plus d’avance sur la voisine trithoise (7 pts) qui vont en découdre. Ne pas se rater était donc le fil rouge de la soirée.
LE DEROULEMENT DU MATCH
Le début de match était assez énervant, les deux formations ayant laissé leur efficacité aux vestiaires. Du coup le tableau d’affichage avait un mal fou à s’emballer : 1-1 (5e) ! , 6-3 (7e). Ines Salahy essayait bien de réveiller ses équipières mais en vain pour l’instant, alors qu’en face ce n’était pas beaucoup mieux pour les filles de Régis Racine : 11-5 (10e), 12-15 (16e).
Au repos tout restait à faire (20-20). Recadrées à la pause et après une belle remontée de bretelles du président Vincent De Gres, les plus fidèles des supporters espéraient une meilleure prestation de leurs protégées. Que non ! Car les Parisiennes continuaient à s’accrocher dans le sillage de Lhuillier et Mahoubou, tout en corsant les contacts : 27-28 (25e), 35-33 (33e). C’est là que la victoire allait choisir son camp. D’abord par un 8-0 bienvenu signé Gill, Wallez et Mfutila : 43-33 (36e). Leurs hôtes avaient un genou à terre et elles mettaient rapidement le second par deux perles bonifiées de Dubreucq et Gill : 49-37 (38e). Elles ne s’en relèveront pas. Score final : 51-41.
LES REACTIONS D’APRES MATCH
Régis Racine (coach du Stade Français) : << Un match décevant par rapport au scénario. A un moment du match nous avons manqué de maîtrise et d’efficacité. Nous avons eu notre chance mais nous avons fait trop d’erreurs en attaque en perdant de nombreux ballons, sans oublier les lancers francs ratés. >>
Olivier Schelleart (coach d’Escaudain) : << Le principal c’est le point mathématique dans le classement. C’était important de gagner surtout à domicile. Nous arrivons de plus en plus à des matchs avec des défenses de zone et nous n’avons pas abordé celle-ci assez correctement à mon goût. Ce que je retiens c’est que n’avons pas lâché le morceau du début à la fin, mais nous avons manqué un peu d’adresse. >>
Vincent De Gres (président du BFE) : << Le match était loin d’être gagné d’avance, mais malgré un manque cruel d’efficacité on l’a fait. Les filles manquent de confiance dans leurs initiatives notamment dans les tirs. Ce soir nous aurions du avoir un écart de 20-30 points car je pense qu’elles peuvent faire largement mieux. Après nous ne sommes par épargnés par les blessures (Mpasi entorse forfait, Zie entorse a joué sur une jambe, Gill de retour de blessure.>>
Ines Salahy (meneuse du BFE) : << Un match compliqué surtout que nous n’étions pas adroites sur leur zone et elles nous ont mises en difficulté. Puis on a su rebondir et trouver des solutions pour creuser un petit écart que nous avons réussi a garder. C’est la victoire, on la prend quand même. >>
BF ESCAUDAIN – STADE FRANÇAIS : 51-41 (11-5, 9-15, 13-12, 18-9)
Escaudain : Wallez : 8, Busignies : 1, Gill : 10, Salahy : 8, Dubreucq : 8, Mfutila : 12, Zie : 4.
Stade Français : Marti 4, Nanguy 4, Lhuillier 8, Sy 6, Mahoubou 13, Colombo 2, Niang 4.
Olivia et Robert Place