Les J.O Paris 2024 vivent encore au Handball club de Saint-Amand-les-Eaux
Dans le cadre d’une démarche éco-responsable affichée par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques, les équipements éphémères des JO Paris 2024 sont revendus pour mener une seconde vie dans le tissu sportif français. En l’espèce, le club de handball de Saint-Amand-les-Eaux a fait l’acquisition (coût non communiqué) d’un revêtement utilisé au sein du Stade Pierre Mauroy sur Lille où les épreuves de handball et de basket ont vécu un chassé-croisé assez épique.
L’avis est partagé par toutes et tous, il y aura un avant et un après « J.O et Para » Paris 2024 tant pour l’originalité des cérémonies d’ouverture et de clôture, voire les innovations organisationnelles, l’intégration des monuments de la ville lumière dans les épreuves, mais aussi sur le volet transition écologique affiché et assumé. La traduction concrète s’exprime notamment par le réemploi d’équipements de sports éphémères des sports individuels ou collectifs.
A cet effet, l’entreprise Gerflor basée sur Lyon, spécialisée dans le revêtement sportif, a été retenue par le COJO Paris 2024 dans le cadre du projet « Héritage ». Cette initiative s’inscrit dans l’esprit de Paris 2024 et de son empreinte éco-responsable. « Nous avons été choisi afin de trouver un nouvel acquéreur, pour une seconde vie, de tous nos revêtements utilisés durant les J.O (handball et volleyball) et les sports paralympiques », commente Fabrice Herrgott, charge de mission chez Gerflor.
« Un revêtement (Taraflex) à haute performance », Fabrice Herrgott
Dans cette optique, l’entreprise a contacté les différentes fédérations sportives et ligues nationales concernées. Dans les Hauts de France, Maubeuge, et en l’espèce le club de handball de Saint-Amand-les-Eaux, ont joué la carte de la seconde main. Pour autant, les revêtements proposés sont « quasiment neufs. Les compétitions et entraînements représentent 157 heures d’utilisation durant Paris 2024 », précise le référent Gerflor.
Ensuite, pour cet événement sportif planétaire, l’entreprise Gerflor a proposé au COJO un « Taraflex de 9mm que nous avons testé avec les équipes de France masculine et féminine. Habituellement, l’épaisseur classique est de 6 à 7 mm. Ici, vous avez une meilleure absorption des chocs, car notre premier objectif est de mieux protéger les joueuses et les joueurs. C’est un revêtement à haute performance », poursuit Fabrice Herrgott.
« Ce revêtement mobile est installé pour chaque rencontre », Maxime Mille
Bien sûr, la particularité du club de handball de Saint-Amand-les-Eaux est qu’il partage ce site sportif, salle Maurice Hugot, avec l’autre club emblématique, le basket féminin. A cet effet, le revêtement des J.O et Para 2024, acquis en réemploi, se présente en rouleaux. « Ce revêtement mobile sera installé pour chaque rencontre. Il nous faut 48 heures pour réaliser cette opération », commente Maxime Mille, en charge de la communication du SAHPH, Saint-Amand Porte du Hainaut.
Evidemment, pour la première installation, deux opérateurs de Gerflor accompagnent les agents du club. « Le geste est très technique. C’est pourquoi, nous assistons le club pour la première installation de ce revêtement mobile. En durée de vie, cette acquisition en mode mobile peut durer 7 à 10 ans, mais sur un site fixe, ce revêtement peut durer 25 ans », conclut Fabrice Herrgott.
Enfin, ce geste « éco-responsable » avec un sol dédié uniquement au handball permettra au SAHPH, Saint-Amand Porte du Hainaut, de bénéficier d’une diffusion sur beIN SPORTS et Handball TV, un plus pour l’image de ce club en évolution structurelle permanente.
Cette nouvelle surface de jeu sera donc opérationnelle pour recevoir le club de Nice, ce vendredi 18 octobre à 19H30.
Daniel Carlier