Le PDG du Groupe Europlasma chez Valdunes ce mardi 30 janvier
Ce lundi soir 29 janvier sous un ciel entre chien et loup, puis à la lumière d’un éclairage public, les salariés de l’entreprise Valdunes attendaient devant les grilles de la Sous-Préfecture de Valenciennes le retour d’une réunion impromptue entre des élus du territoire, les syndicats de Valdunes, et le Sous-Préfet de Valenciennes ; un temps fort à la veille d’une visite très importante, celle du PDG du Groupe Europlasma ce mardi 30 janvier, repreneur potentiel des deux sites industriels. C’est peut-être la dernière chance pour Valdunes (visuel Maxime Savaux à la sortie de la réunion).
Maxime Savaux : « Je reste confiant pour la reprise »
A la sortie de cette réunion où Aymeric Robin, Président de la CAPH, Jean-Claude Dulieu, Conseiller départemental du canton, et Dominique Savary, maire de Trith-St-Léger, mais également Cédric Brun, secrétaire général CGT PSA Valenciennes et Conseiller régional, et enfin Gaëlle Maréchal, élue CGT et salariée Valdunes, en compagnie de Guillaume Quenet, Sous-Préfet de Valenciennes et Delphine Lemaire, secrétaire général de la Sous-Préfecture, Maxime Savaux, délégué CGT Valdunes, a pris la parole : « Cette réunion était d’abord pour le symbole, car ce mardi 30 janvier, le PDG du Groupe français Europlasma vient sur Valdunes, dès 9h sur les chaînes de fabrication, puis avec le CSE et enfin au réfectoire pour rencontrer les salariés. Nous resterons mobiliser jusqu’au bout, car il est impensable de laisser mourir Valdunes. Nous avons un savoir-faire. Je reste confiant pour la reprise. Il était essentiel de montrer que l’Etat, la région Hauts-de-France, et La Porte du Hainaut sont prêts à soutenir financièrement ce projet. Enfin, je remercie tous les salariés pour leur mobilisation depuis le début ».
Cette visite s’inscrit dans une première manifestation d’intérêt du Groupe Europlasma pour le site de Leffrinckoucke, et dans un deuxième temps pour l’usinage à Trith-st-Léger. Pour sa part, Cédric Brun conforte ce propos, mais souligne aussi « qu’il y a aura peut-être une restructuration. Toutefois, nous avons eu l’assurance de l’Etat qu’aucun salarié ne serait laisser sur le bord du chemin ».
Enfin, Aymeric Robin rappelle que « tous les acteurs sont mobilisés pour sauver Valdunes. Cette réunion était importante pour marquer aussi une preuve de respect vis à vis de la mobilisation des salariés. Nous n’avons jamais eu l’occasion de rencontrer un repreneur potentiel. Cette fois, nous pourrons le faire en présentiel ou à minima en distanciel. Nous pouvons lever les freins et les barrières à la reprise de Valdunes ».
La suite de cette rencontre clé se traduira par une réunion du CSE ce jeudi 01 février à 10H avec une réponse définitive sur cette reprise, ou non, du Groupe Europlasma. C’est la semaine du dernier espoir, mais Valdunes le mérite tellement… !
Daniel Carlier
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