Trouver le « BUT » de l’entreprenariat
Dans le cadre du cursus de la 2ème année du cycle « TC (Technique Commerciale) » au sein de l’IUT de Valenciennes, un concours « Pitch Entreprenariat » s’est déroulé ce lundi 11 décembre sur le site des Tertiales à Valenciennes.
Le BUT (Bachelor universitaire de technologie) sur 3 ans a remplacé l’historique DUT sur 2 ans depuis la rentrée 2021. Plus globalement dans la région Hauts de France, ce cursus TC, très prisé, est très réputé depuis des décennies avec une appétence pour l’esprit d’entreprise. Le moins que l’on puisse dire est que la notion d’entreprenariat est très tendance chez les jeunes générations.
Par capillarité, l’épreuve du « Pitch Entreprenariat » est de fait importante dans le décompte final, mais également pour l’incitation à entreprendre, à rester maître de son destin contre vents et marées.
Séduire des investisseurs à tout prix !
La feuille de route des étudiants était très balisée. En effet, la présentation d’une entreprise virtuelle devait cocher les cases de l’originalité, la crédibilité, son financement ancré dans une réalité, sa rentabilité, la qualité du Pitch, le véhicule juridique utilisé, sans oublier la collaboration dans l’équipe et des prises de parole partagées. Facile à énumérer, plus complexe dans l’exécution pour les 15 équipes, car la présentation orale d’un projet demeure toujours très aride. C’est pourquoi, cet exercice est un excellent baromètre d’un travail collégial sur l’entreprenariat.
Face à ces équipes, un panel de personnalités était présent dans le rôle d’investisseurs avec la mission de juger, noter, et commenter les interventions. Les projets étaient divers, plusieurs sur la restauration sur site fixe, le très tendance food-truck, la pratique de la moto, le tourisme événementiel, le service plus globalement, et 4 « Pitch » ont fait la différence.
Et le podium est :
Le plus percutant pour le jury était relatif à une expérience balnéaire originale, ensuite la 2ème place présentait un pilulier connecté, le 3ème mettait en exergue le tourisme en Ardèche, et enfin un chauffe biberon connecté avec une application à la clé. Dans le cadre du financement virtuel du projet présenté, le premier bénéficie d’une enveloppe de 10 000 €, le deuxième 6 000 €, et le troisième comme le quatrième 2 000 €.
Voilà pour une demi-journée de « Pitch » en aval d’un travail solide avec les enseignants même si l’entraînement et la présentation face à un public sont très différents, et surtout révélateurs des carences d’un projet sur le fond comme sur la forme.
Daniel Carlier