Les « Ateliers d’Artistes » à domicile pour la 25ème édition
Sous l’égide du Conseil département du Nord, les artistes créateurs exposent leur savoir faire durant 3 jours, comme chaque année depuis plus de 25 ans. Pour illustrer cet état de l’art à domicile, nous avons rencontré 4 d’entre eux, réunis chez une artiste habitant sur Raismes, Milla Paolluci dans son atelier partagé.
(De gauche à droite, Milla Paolluci, Delphine Petite, Carole Grave, et Jean-Charles Cornu).
Malgré sa 25ème édition, cette manifestation n’a pas la notoriété espérée, mais il faut la préserver. Pour autant, elle affiche un concept intéressant où le curieux, le voisinage, les artistes confirmés ou en herbe, viennent à la rencontre d’un ou plusieurs artistes au domicile de l’un d’entre eux. « J’ai participé dès la 1ère édition, puis de façon plus épisodique. Arrivée à Raismes en 2021, j’ai décidé de participer cette année à cette 25ème édition des « Ateliers d’artistes » et j’accueille 3 artistes chez moi pour une exposition de nos créations », explique Milla Paolucci.
Jean-Charles Cornu, Carole Grave, Delphine Petit, et donc Milla Paolucci chez elle vous proposent leurs savoir faire. Attention, nous parlons bien d’artistes professionnels ou amateurs avec un cursus dans le domaine. D’ailleurs, 3 sur 4 des artiste nommés sont passés par l’exigeante école des Beaux-Arts de Valenciennes. Peinture, gravure et autres oeuvres sont proposées au 14 rue de l’Union à Raismes jusque dimanche soir.
« Le cadre est moins formel que dans une galerie d’art où parfois le contact est impersonnel. On peut plus facilement aborder l’artiste », déclare Jean-Charles Cornu. Pour sa part, Carole Grave déjà exposante en janvier à l’incontournable Camel à Leon, à Valenciennes, en compagnie de Milla Paolucci, propose une démonstration de gravure dans cet atelier convivial.
Cet événement annuel est l’occasion pour les artistes de se retrouver dans un espace convivial, un tiers-lieu à domicile en quelque sorte ! Gageons que les années passant cette manifestation prenne la dimension qu’elle mérite.
Daniel Carlier
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