Initiée par Ludovic Tonneau, élu communiste d’opposition au sein du Conseil municipal de Denain, la procédure en « diffamation » à l’endroit de l’édile a rendu son verdict après 3 reports du procès proprement dit. Anne-Lise Dufour est relaxée de toute condamnation et la partie civile déboutée (visuel Anne-Lise Dufour à l’occasion de la cérémonie en hommage aux forces de l’ordre).
Présent au tribunal avec son avocat, le plaignant ne cachait pas sa déception après l’énoncé du délibéré par la Présidente du Tribunal, Laurence Gosteau : « Je suis très déçu et très surpris par cette décision. Je ne suis pas un politique professionnel, mais je me suis engagé dans la politique. Toutefois, cette décision va me renforcer dans mes convictions de continuer dans cette voie ».
Concernant la suite ou la fin de cette procédure, Ludovic Tonneau se réserve le droit de faire appel ou pas. « Je réfléchis à cette éventualité », conclut-il.
Pour sa part, Anne-Lise Dufour-Tonini, non présente au TGI, a réagi par un communiqué de presse : « Ce dernier (Ludovic Tonneau), qui met à chacune de ses interventions un point d’honneur à vérifier que le ridicule ne tue pas, a instrumentalisé la justice pour tenter péniblement de sortir de son anonymat. Que de temps perdu et gâché pour la justice de notre pays qui a bien mieux à faire. Et, aussi, quel temps perdu pour notre Maire qui ne méritait pas cette mise en cause ridicule, mais qui se trouve rétablie dans son honneur, ce dont personne ne doutait ».
Sur la forme, il restera dans la mémoire collective politique que la maire de Denain a bénéficié, par l’intermédiaire de son avocat, d’un témoignage de Sébastien Chenu, vice-président de l’Assemblée nationale, et cadre du Rassemblement National.
Daniel Carlier
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