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L’optimisme de rigueur… pour entreprendre !

Initiés en 2021 par le Conseil de développement de la Porte du Hainaut, les « Rendez-vous de Made In Hainaut » ont eu lieu, cette fois en présentiel, sur le site de Wallers Arenberg ce lundi 19 juin. A cette occasion, la figure de proue de cette journée attachée à défendre l’entreprenariat était Philippe Gabilliet, un défenseur de l’optimisme, non seulement comme trait de caractère, mais comme philosophie d’entreprise. Il faut bien l’écouter pour l’entendre !

Philippe Gabilliet : « L’optimisme, c’est comme un fitness mental ! »

Dans un climat particulièrement anxiogène, la parole positive amène à se poser quelques minutes pour réfléchir sur le fond. Ai-je intérêt à véhiculer un pessimisme ambiant ou mon apport dans l’échange avec mes interlocuteurs est-il plus productif avec une note d’optimisme ?

Sans aucune hésitations, Philippe Gabilliet prend le virage de l’optimisme insolent. « On avance », lance-t-il et il aime cette citation d’un immense réalisateur français, Claude Lelouch : « Le pire n’est jamais décevant ». Ce choix de comportement disruptif avec le légendaire pessimisme français où rien ne va est la norme, l’exception le rayon de soleil.

Fer de lance de cette ligue des optimistes, le locuteur défend « un pari, une discipline, tout devient une ressource. L’optimisme, c’est comme un fitness mental ! », poursuit-il. Aucun doute, une heure d’optimisme avec de l’humour en prime est revigorant à l’heure où la lisibilité sur les mois, pour de ne pas dire les semaines, est complexe pour toutes les entreprises. L’objectif de cette intervention est simple. Je n’ai pas toutes les solutions à ce stade, alors nous sourions à cette journée, à ce soleil en train de poindre, car le mauvais temps sera mieux appréhendé, supporté, en attendant les beaux jours.

Votre entreprise… demain !

En compagnie d’Aymeric Robin, le Président de la Porte du Hainaut, 3 chefs d’entreprises ont partagé leur vision de l’entreprise dans un écosystème contraint et ouvert à la fois. Ainsi, Sébastien Delquignies, Entreprise Delquignies logistique, Antoine Motte, Imprimante 3D, et Sébastien Ostach, WOIT GROUP ont apporté leur point de vue sur l’entreprenariat.

« Nous devons nous tourner dans la vente de savoir faire plutôt que des matériaux », commente Antoine Motte dont les différentes structures dans la construction 3D s’imposent en France et ailleurs, comme une révolution du coût d’un bâti. Pour sa part, Sébastien Delquignies, dans une activité plus classique de transport fluvial voit son avenir aussi avec un futur Canal Seine Nord Europe près ce chez nous, sans oublier la réouverture du Canal Condé-Pommeroeul à l’automne prochain. Incontestablement, le transport fluvial fait partie intégrante de cette transition écologique, notamment celle de la mobilité. Enfin, Sébastien Ostach a évoqué la vie au travail où pour ses 120 salariés, la vie au travail, le bien-être sur site est très important dans la conduite du management. Une société en transition pour le privé, mais « également pour le public. Je suis également un employeur », indique Aymeric Robin.

Là également, les échanges étaient inspirants pour un avenir durable sur ce territoire et au delà, car il est impératif de comprendre que l’entreprenariat cloisonné entre 4 murs territoriaux est voué à l’échec, l’exportation de sa compétence hors les murs est vitale !

Daniel Carlier

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