(SIMOUV) Un prochain SCoT en transition écologique… !
A l’occasion du dernier comité syndical du SIMOUV, le prochain lancement de la révision du SCoT (schéma de cohérence territoriale) du Valenciennois a fait l’objet de toute l’attention de l’hémicycle communautaire. Ensuite, l’autre sujet très tendance était inhérent aux prochains travaux liés à la réalisation d’une nouvelle aire de covoiturage sur la commune d’Hasnon.
Guy Marchant : « Ce sera un SCOT modernisé répondant aux nouveaux besoins »
En prélude de ce comité syndical du SIMOUV, le président met en exergue la conformité réglementaire de l’institution au regard de la visite de la Chambre Régionale des Comptes (contrôle 2018/2022) « concernant la présidence d’Anne-Lise Dufour et de moi même ; nous avons juste des recommandations, mais rien de critiquable ».
La délibération présentée par la vice-présidente Sandrine Gombert sur le marché public « portant sur le révision du schéma de cohérence territoriale » lance le débat sur le futur SCoT du Valenciennois. Pour rappel, ce document d’urbanisme s’inscrit à l’échelle d’un territoire, en l’espèce 82 communes en comptant sur le retour d’Emerchicourt, et détermine la trajectoire et les grandes orientations de développement d’un bassin de vie. De fait, ce document administratif constitue un socle incontournable par les autres documents administratifs comme le PLUI (Plan Local Urbanisme Intercommunal), voire le PLH (Programme Local de l’Habitat), etc.
Sur le Hainaut, le dernier en date fut signé en juillet 2014 sous l’autorité du SIPES, en charge à cette date de l’aménagement du territoire. Cette compétence est revenue sous le mandat d’Anne-Lise Dufour dans le giron des compétences de l’AOM (Autorité Organisatrice de Mobilité) territoriale, le SIMOUV, en sus de la mobilité. « D’ailleurs, cela un peu surpris le Sous-Préfet de Valenciennes de constater que le Président du réseau de transport public l’était aussi sur le volet aménagement du territoire », mentionne Guy Marchant.
Un SCoT… durable !
Aucun doute, le virage législatif sur la transition écologique est enclenché et le prochain SCot devra refléter cette nouvelle donne. « L’Etat nous demande de le revoir. Ce sera un SCOT modernisé répondant aux nouveaux besoins et aux nouvelles attentes », déclare Guy Marchant.
Ce document majeur administratif devra prendre en compte la loi « Climat et Résilience », dont la fameuse partie consacrée au foncier « ZAN-Zéro Artificialisation Nette ». « Le gouvernement ne reculera pas sur ces textes. Il faudra faire avec et j’insiste sur la présence aux réunions des élus communautaires sur le sujet. Ce sont les présents qui auront toujours raison au final. Il ne faudra pas venir se plaindre le 01 janvier 2026 si vous n’y assistez pas ! », commente Arnaud Bavay, le vice-président en charge de l’aménagement du territoire.
Ce nouveau SCoT sera agrégé au DAACL (Document Administratif Artisanal Commercial et Logistique) remplaçant le DAC (Document d’Aménagement Commercial). Derrière ces affreux acronymes se profilent le volet économique de l’occupation foncière sur ce bassin de vie.
Le covoiturage monte en puissance sur le Valenciennois
Après l’inauguration de l’espace de covoiturage sur Rosult, le site d’Onnaing est en fin d’aménagement et les élus du SIMOUV ont voté la future aire de covoiturage sur Hasnon. « Je remercie le SIMOUV pour cette promesse respectée », indique le maire d’Hasnon.
L’emplacement retenu, sur 2 300 M2, connaît des problématiques d’évacuation des eaux. C’est pourquoi, cette réalisation « n’est pas seulement un traçage au sol de places de parking, mais un véritable aménagement avec l’installation de bornes électriques, d’une vidéo surveillance, et du traitement des eaux pluviales », indique le Président du SIMOUV. Ce travaux dureront 4 mois, durant le deuxième semestre 2023, pour un coût de 500 000 euros. « Nous sommes encore dans la phase administrative, notamment sur la maîtrise du foncier », précise Philippe Roulet du SIMOUV. Comme toujours, la partie invisible est extrêmement chronophage.
Michel Blaise, maire de Bellaing, propose un meilleur maillage des espaces de covoiturage en prenant en compte les initiatives privées « comme sur le site Leclerc à Bellaing avec 40 places dédiées au covoiturage ». Cette demande s’inscrit à un plus haut niveau puisque le syndicat mixte intermodal régional de transports, Hauts-de-France Mobilités, va répertorier tous les sites existants de covoiturages privés et publics (http://www.hdfmobilites.fr/).
Daniel Carlier