365 jours au minimum… pour le respect des Droits de la Femme
Dans la continuité de la mobilisation réussie du mardi 07 mars, la journée internationale des Droits de la Femme, du mercredi 08 mars, représentait une nouvelle journée de combat pour les femmes sur le Valenciennois. Devant la Gare SNCF de Valenciennes, des participantes et participants se sont retrouvés pour un moment de revendications, mais joyeux également.
Intersyndicale : « Le 08 mars est un jour de lutte, absolument pas une fête »
Face à la Gare SNCF, de part et d’autre de la voie du tramway, les militantes et militants étaient présents sous la pluie. La prise de parole fut courte, mais cinglante par une représentante de l’intersyndicale : « Le 08 mars, c’est un jour de lutte, absolument pas une fête ! On ne veut pas que l’on nous offre des roses aujourd’hui. Nous voulons une société ou les violences sexistes et sexuelles sont (au bon niveau) punis par la loi ».
Evidemment, le projet de Réforme des Retraites est également dans le viseur compte tenu que les Droits de la Femme sont bousculés. « Avec cette Réforme des Retraites, c’est la double peine. Nous perdons un avantage acquis pour les mères ».
La conclusion est sans équivoque « nous voulons un 08 mars tous les jours de l’année ». Après cette déclaration, l’intersyndicale a enchaîné avec un « Flash Mob » avec de nombreuses participantes de l’association « Nous Toutes 59 Valenciennes », et quelques participants, un beau moment !
Une manifestation au lendemain du mardi 07 mars où l’Assemblée nationale a rejeté un projet de loi visant à rendre automatiquement inéligible un ou une député condamné pour violences sexistes ou/et sexuelles, lutte interne dans la majorité présidentielle, La France Insoumise vent debout pour protéger Adrien Quatennens, Les Républicains boudeurs, comme dans une cour de récréation, ont voté contre avec au final un rejet 140 voix contre 113 pour, lamentable ! En effet, les Droits de la Femme toute l’année, c’est pas gagné… !
Daniel Carlier