« Octobre Rose » chez Happy Senior avec les Pâtissiers du Hainaut
La lutte contre le cancer du sein se matérialise chaque année un peu plus à travers la manifestation nationale « Octobre Rose ». C’est pourquoi, depuis 3 ans, l’association des Pâtissiers du Hainaut multiplie les initiatives afin de mieux faire connaître cet engagement solidaire contre cette maladie. Cette année, en complément de la vente dans leurs commerces de gâteaux dédiés à cette cause, 3 pâtissiers sont venus partager avec les aînés dans la résidence Happy Senior, Passage de l’Arsenal à Valenciennes, la réalisation des fameuses meringues roses, désormais incontournables sur le Hainaut.
Ce mois d’Octobre Rose a débuté chez les Pâtissiers du Hainaut par la vente d’un entremet individuel où « un euro est reversé pour chaque gâteau vendu. Ensuite, nous avons fabriqué comme les Centres de Formation des Apprentis (Saint-Saulve pour le Valenciennois) des meringues (roses) mises en paquet de 10 pour 2 euros. L’intégralité de cette vente sera reversée également à une association de lutte contre le cancer du sein », explique Antoine Guilbert, le nouveau Président de l’association les « Pâtissiers du Hainaut » succédant à Frédéric Lescieux.
Sollicités par Ambre, animatrice chez Happy Senior, les Pâtissiers du Hainaut ont répondu présent à cet appel sympathique. En effet, ce mardi 18 octobre, 3 membres de ladite association étaient là au sein de la Résidence « Happy Senior » pour partager un moment de convivialité avec les ainés présents. « C’est l’occasion de partager un moment avec une démonstration de fabrication de meringues. L’objectif est que les résidents participent activement à cette animation », ajoute-t-il.
Ainsi, les Pâtissiers en chef de la Gourmandine à Valenciennes, Carlier à Anzin, et La Chocolatine sur Haspres ont assisté des apprenants singuliers. Dans la bonne humeur, les professionnels ont passé plus d’une heure à observer et guider la main de ces apprentis, expérimentés ou pas, parfois dissipés, mais très motivés à bien faire. « Une meringue, c’est juste du sucre et des blancs d’oeuf. Ensuite, c’est le coup de main avec une poche (à douille en pâtisserie) », précise Antoine Guilbert.
Durant une période compliquée pour tous, hausse des coûts tous azimuts…, il est important de souligner que ces professionnels de proximité prennent encore de leur temps pour certaines causes. « Cela nous sort de nos entreprises, c’est un contact humain où il y a la transmission d’un savoir faire. On doit faire comprendre aussi que la fabrication artisanale ne se fait pas avec un claquement de doigt », conclut-il.
L’humain peut donc avoir un goût meringué… !
Daniel Carlier