« Un bel endroit » pour le CCAS de Petite-Forêt
Nous avons touché du doigt l’absence totale de lien social pendant la pandémie avec ses conséquences psychologiques, car le distanciel ne remplacera jamais un regard les yeux dans les yeux. A cet égard, la nouvelle implantation du CCAS de Petite-Forêt en lieu et place de l’ancien café du village, et de sa friterie attenante, constitue un clin d’oeil social souriant ; deux lieux où le lien social était, est, et sera le coeur vivant de la commune.
Sandrine Gombert : « Sur Petite-Forêt, la solidarité est notre ADN »
En propos liminaire, Jean-Pierre Pommerole, l’adjoint à la vie sociale de la commune affiche un large sourire face à « un nouveau site moderne et remarquablement situé au coeur du Centre-Bourg ».
Depuis des lustres, les services du CCAS de la commune de Petite-Forêt partageaient leurs locaux au sein de l’hôtel de ville de Petite-Forêt. « Cette cohabitation fraternelle, mais à l’étroit compte tenu de l’élargissement des missions du CCAS, aide aux plus fragiles, échange intergénérationnel, solidarité, handicap, etc. », commente Sandrine Gombert, la maire de Petite-Forêt.
Dans cette optique, dès la fin d’activité du Café historique sur la Place Paul Vaillant Couturier, et de la friterie, la ville a repris le contrôle du site. Comme dans de multiples communes, la ville est propriétaire de locaux commerciaux à la location et justement ceux 28 rue Jean Jaurès. En l’espèce, elle a fait le choix d’investir les lieux à travers le transfert des services du CCAS dans un bâtiment sur deux niveaux avec plus de 200 M2.
Le coût de cette réhabilitation n’est pas neutre, 137 000 euros avec une subvention de 13 125 euros par le Conseil départemental et 52 599 euros par Valenciennes Métropole.
Evidement, l’édile se félicite de cette nouvelle base de vie du CCAS « installée depuis 3 mois. Tous les services ont été transférés au service de la population, c’est un bel endroit. Sur Petite-Forêt, la solidarité est notre ADN ».
« Un formidable outil de cohésion sociale », Jean-Claude Dulieu
Le Conseiller départemental du canton était ravi de cette initiative. Il rappelle à ce titre l’importance de ce service communal. « Le CCAS est un formidable outil de cohésion sociale. De plus, la politique sociale est au coeur de l’action départementale. Je suis très heureux d’être présent ici avec des partenaires de travail », déclare Jean-Claude Dulieu.
« Plusieurs mots… », Béatrice Descamps
La députée de la 21ème circonscription, et Conseillère départementale sur le Canton de Marly, a écouté le propos du premier magistrat de Petite-Forêt. « Plusieurs mots m’ont interpellé dans votre discours, solidarité, ADN, intergénérationnel… Je salue votre initiative afin de donner une aisance de travail aux services du CCAS », indique Béatrice Descamps.
« Nous allons vivre une période difficile », Martine Filleul
La sénatrice du Nord, Martine Filleul, était également présente sur son terrain de jeu, le département dans son intégralité, afin de soutenir « ce lien social, ce lien intergénérationnel, ce lien social qui fait république ». Une réponse sur le terrain de la commune au moment où « nous allons vivre une période difficile », conclut Martine Filleul.
Daniel Carlier