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Formé à l’entreprenariat en 30 jours chrono… !

Initiée par le Conseil régional des Hauts-de-France, la formation « Créer, reprendre et gérer une entreprise » est assurée par la CCI Grand Hainaut afin de permettre à des personnes demandeurs d’emplois de lancer leur entreprise. Cecile Bourgain était parmi les apprenants de cette session, prête à relever le défi de l’entreprise (Visuel Cécile Bourgain).

(Les candidats à cette certification « Créer, reprendre et gérer une entreprise »)

Cécile Bourgain : «  J’ai constaté des pathologies liées aux confinements chez les enfants »

En toile de fond, une voie pour sortir du chômage sur le temps long réside dans l’entreprenariat. Parfois effrayant avec un regard extérieur, car se lancer à son compte peut être un parcours du combattant. Parfois aussi, des idées fausses vous encombrent l’esprit. De tout cela, il faut s’exonérer pour vivre à fond une aventure entrepreneuriale ce qui implique impérativement une préparation aux canons de l’entreprise, étude de marché, réaliser un prévisionnel, faire un Business Plan, voire mettre en oeuvre une stratégie de marketing et de communication, et bien sûr les responsabilités du Chef d’entreprise en matière de santé, sécurité au travail, et environnement.

C’est dans esprit conquérant que la CCI Grand Hainaut a distillé une formation, financée par la Région des Hauts-de-France, à 8 personnes inscrites à Pôle Emploi. « A la fin de cette formation, nous allons certifier certain.e.s apprenant.e.s. A travers un accompagnement individuel, nous suivrons ces derniers avec des points d’information à 3 et 6 mois », commente une responsable de la formation.

Un observateur éclairé, membre du jury final, souligne à la fin de cette formation « d’habitude, je suis en présence de projets en devenir. Là, les projets sont pensés, le coup est parti ».

Parmi ces apprenant.e.s, Cécile Bourgain, 49 ans,  a suivi « cette formation intense de 4 semaines. J’ai travaillé 18 ans dans les restauration, puis 13 ans comme Assistante Maternelle. J’ai constaté des pathologies liées aux confinements chez les enfants, perte d’insouciance, isolement, les masques, c’est pourquoi j’ai passé un diplôme en formation accélérée afin de me lancer dans la sophrologie ».

Cecile Bourgain nuance d’entrée de jeu « ce n’est pas en remplacement d’un traitement médical, mais une façon de voir les choses toujours sous un angle positif. On travaille sur la respiration, l’apaisement, etc., c’est une pratique quotidienne où nous faisons appel aux ressources mentales pour régler nos problèmes », ajoute Cecile Bourgain. L’étymologie de ce mot est par essence une définition de cette discipline, sophrologie, tiré du Grec ancien, combinant l’absence de maladies, l’équilibre, et l’harmonie.

« duo parent/enfant à compter de 7 ans, puis avec les adolescents jusqu’à 18 ans », Cécile Bourgain

Cette discipline a déjà fait ses preuves auprès de nombreux publics à l’âge adulte. Par contre, Cécile Bourgain veut démarrer avec le « duo parent/enfant à compter de 7 ans, puis avec les adolescents jusqu’à 18 ans. J’ai déjà un réseau (le Relais d’Assistante Maternelle) compte tenu de mon ancienne profession. Je peux réaliser mes séances chez moi ou au domicile le besoin, voire des séances collectives », précise-t-elle.

Le choix structurel, sans doute le plus approprié en l’espèce, est le régime de l’autoentrepreneur. « A mon domicile sur Valenciennes, je serai officiellement en activité le 01 janvier 2022 sous le régime d’autoentrepreneur. J’ai déjà testé autour de moi à travers une pratique amicale, il y a eu de très bon retours », conclut-elle.

Une histoire entrepreneuriale à suivre…

Daniel Carlier

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