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Anzin, Territoire bio engagé… !

Le Maire d’Anzin s’est vu remettre le label « Territoire bio engagé » par le président de l’association A Pro bio, Stéphane Brichet en présence d’Aurore Colson, représentant la région Hauts-de France, le samedi 29 mai à 15h, dans le Salon d’honneur de l’Hôtel de ville.

« Ce label récompense l’investissement de la commune, qui a introduit près de 25% de produits bios dans les menus de ses restaurants collectifs. Anzin est l’une des 5 premières villes labellisées en Haut-de-France, et la deuxième à obtenir officiellement ce label. Elle a obtenu ici le niveau 1 mais les critères pour obtenir le niveau 2, entre 25 et 35% de bio dans les menus, sont largement à leur portée », selon Jean-François Dupas.

Au niveau national, ¾ des familles souhaitent du bio dans les collectivités. La ville d’Anzin arrive largement à ce niveau. C’est une véritable reconnaissance pour la ville d’Anzin qui se donne les moyens, depuis quelques années déjà, pour que ses collectivités aient des repas de qualité.

Pour Jean François Dupas, à la direction Directeur du pôle Famille-Éducation-Animation-Loisirs, cette direction prise pour tendre vers le bio mais également le circuit court n’a pas été une contrainte, mais plutôt une série de petits efforts qui sont finalement devenus des habitudes, car prises, depuis des années déjà.

Le label est une récompense pour ce qui a été mené naturellement par la municipalité, dans un souci de faire manger sainement ses enfants, et personnes âgées. En effet, les écoles bénéficient de ces repas mais également les crèches, et les portages de repas à domicile.

Toutes ces actions sont menées en étroite collaboration avec le maire, Mr Bernard, les élus, les parents d’élèves, dans une « commission menu ».

Et les familles sont très sensibles à cette initiative !  65% des élèves scolarisés mangent à la cantine. En plus de la qualité de ce qui est servi, le tarif est très attractif avec des repas à 1,5 euros pour les anzinois et 3 euros pour les extérieurs.

La ville d’Anzin bénéficie d’une cuisine centrale, qui confectionne sur place les repas, ce qui est une fierté car malheureusement, beaucoup de ville font encore appel à des prestataires. La ville d’Anzin peut être fière de pouvoir travailler avec les acteurs locaux, le pain et les légumes, par exemple.

La ville d’Anzin mène ses actions sous la « loi Alimentation » voire « loi EGalim » ou « loi alimentation de 2018 » qui réunit la société civile — consommateurs, industriels de l’agroalimentaire, commerces de la grande distribution et pouvoirs publics.

Mais tout cela n’aurait été rendu possible par l’équipe de restauration et son chef Jérôme Beth. Le maire, Mr Bernard, le fer de lance de ce projet a donné les moyens et l’équipe a su s’en emparer pour donner le meilleur. C’est un travail d’équipe qui a été mené et une véritable reconnaissance pour toute la municipalité.

La suite, parce que ce label n’est pas une fin, mais un tremplin pour continuer l’aventure, c’est l’intervention d’une diététicienne dans l’élaboration des menus mais aussi un projet avec Val’Metropole, d’agriculture urbaine, qui pourrait bien naître d’ici quelques années.

Jane Huvelle

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