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« Six mois, une solution », le Deep Impact pour l’emploi !

Deuxième manifestation, après Raismes, dans le cadre d’une signature « six mois, une solution » où des jeunes se voient offrir une opportunité de trouver un emploi. Ainsi, grâce aux efforts conjugués de Pôle Emploi et de la Mission Locale Jeunes du Valenciennois, six jeunes Saint-Saulviens seront suivis au plus près de leur envie et des besoins des entreprises.

Six mois, une solution… pour un emploi !

Cette expérience unique dans les Hauts-de-France mérite un temps d’arrêt tant le modus operandi est singulier. Tout d’abord, cette opération se déroule dans une collectivité versée sur le sujet. « Cela fait plus de 20 ans que la mairie de Saint-Saulve déploie un service emploi. Nous trouvons une sortie positive pour 120 à 130 personnes par an », commente Jean-François Colard, adjoint en charge de l’emploi et la formation « j’étais dans la formation à titre professionnel d’où le choix de Cécile Gallez à l’époque », précise-t-il.

« 800 emplois disponibles dans un rayon de 10km autour de Saint-Saulve », Michaël Bestelle

Après un travail de sélection très fin du service Pôle Emploi, six jeunes garçons ont signé une convention avec deux institutions, le Pôle Emploi, la MLJV, mais également la commune de Saint-Saulve où chacun s’engage à mettre en oeuvre tous les moyens pour trouver un emploi à ces 6 candidats. « Nous faisons la promotion de votre profil chez les entreprises du territoire. C’est très ciblé. Nous vous monterons en compétences (si nécessaire), car 800 emplois disponibles dans un rayon de 10km autour de Saint-Saulve », indique Mickaël Bestelle, le Directeur du Pôle emploi dans le Valenciennois.

L’autre acteur de cette opération chirurgicale de l’emploi est la MLJV. « C’est la 1ère Mission locale des Hauts-de-France et la 4ème de France. Cette opération « six mois, une solution » est unique dans les Hauts-de-France. Sur le Valenciennois, nous travaillons déjà sur le même type d’accord sur Raismes, Beuvrages, La Sentinelle, et Petite-Forêt », commente Loïc Bourgain, le nouveau directeur de la MLJV depuis le 01 décembre 2020 en provenance de Saint-Malo.

Il poursuit son propos en cadrant les interventions de chaque partenaire : « Le Pôle Emploi travaille sur l’insertion professionnelle. De notre coté, nous veillons à faire sauter tous les freins périphériques, santé, logement, mobilité, etc. ».

A savoir que sur le Valenciennois, vous avez 500 jeunes inscrits à la MLJV.

« Le bon profil face à la bonne offre », Yves Dusart

Le maire de Saint-Saulve met en exergue le travail au long cours sur l’emploi dans sa commune. « C’est pourquoi, nous avons des chiffres dissonants en comparaison du taux de chômage sur le Valenciennois. De plus, mon expérience de vice-président au sein du Conseil départemental du Nord m’apprend qu’à chaque fois que nous mettons l’impact nécessaire, nous obtenons 75 % de sortie positive », explique Yves Dusart.

Par contre, il ne peut que constater l’écart entre un territoire, chiffres à l’appui, dynamique en terme de création d’emplois et un taux de chômage toujours endémique sur le Valenciennois, voire l’ensemble du Département frontalier. « L’emploi, tout le monde y touche, tout le monde s’en occupe, mais il y a un manque de lisibilité des dispositifs. Heureusement, depuis quelques temps, les planètes s’alignent entre tous les partenaires. Nous devons faire coïncider le bon profil face à la bonne offre ! », ajoute-t-il.

Plus qu’une recommandation, cette convention entre ces jeunes, la ville, Pôle Emploi, et la MLJV implique des devoirs. « Si vous y allez avec le frein à main, c’est raté ! Vous devez y aller plein gaz ! », exhorte Yves Dusart.

Alan, 23 ans, plutôt dans le secteur de la vente avait déjà trouvé un travail grâce à la MLJV entre 2017/2019 dans le destockage. Un fait économique l’a renvoyé sur le chemin de l’emploi toujours à la MLJV, mais toujours très motivé « je souhaite travailler dans la vente. Je ne me vois pas rester assis derrière un bureau. J’ai besoin de la relation client ».

Hugo, 21 ans, n’a pas de prédilection dans sa recherche d’emploi, un autre, 22 ans, vient du secteur informatique, un autre est passé par le STAPS « et je cherche un emploi dans le sport, les jeunes, l’encadrement ». Etonnant, un couvreur de 21 ans, titulaire d’un CAP, est signataire de cette convention. « Je suis surpris compte tenu de la tension sur ce poste », s’étonne le maire. Enfin, un garçon de 22 ans, sapeur-pompier volontaire recherche un emploi tout profil. Six garçons dans le vent de l’emploi !

La suite dans six mois, et un jour !

Daniel Carlier

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