(Basket) Dix minutes de trop pour les Hennuyères face à Lyon

Publié le 17 février 2021 à 23:25

Mercredi, salle Maurice Hugot, les joueuses de Fabrice Fernandes disputaient la treizième journée du championnat face à Lyon. Après deux semaines sans match pour cause de trêve internationale, les deux équipes sont rentrées doucement dans le match. Les Amandinoises ont mené les débats jusqu’à la 31’. Les Lyonnaises ont ensuite accéléré dans le money time pour s’imposer (63-77).

Money time fatal

Les entraîneurs ont du faire face à quelques absences : Aminata Konaté et Morgane Armant pour Saint-Amand ; Héléna Ciak et Marine Johannes pour Lyon. Le match démarre bien pour les joueuses de Fabrice Fernandes (13-5, 5’). Son homologue lyonnais demande un temps mort. Pas vraiment dans le rythme les Lyonnaises restent dans le sillage grâce à Plouffe. Les Amandinoises maintiennent le cap (19-9 puis 29-19) malgré quelques maladresses à l’image de Slonjsak qui intercepte, file en contre-attaque mais rate son lay-up. Alexia Dubié, qui a du faire face à des blessures aux mollets depuis le début de saison, est bien sur le terrain. A la mi-temps la bande à Lithard reste aux commandes. Ça ne doit pas être au goût de l’entraîneur lyonnais Valéry Demory… Il faut attendre plus de deux minutes pour qu’une équipe marque dans ce troisième quart-temps, c’est l’œuvre de Raincock (39-30). Les Lyonnaises grignotent petit à petit leur retard alors que les Amandinoises peinent en attaque. Les Lyonnaises via Chevaugeon égalisent (52-52, 31’), elles haussent également leur intensité défensive, rendant les Amandinoises quasi muettes en attaque. Raincock et Tanqueray ne ratent pas la cible et l’écart enfle (56-61 puis 56-72, 39’). Les efforts amandinois sont vains, plus rien ne rentre…tout le contraire des Lyonnaises en mode rouleau compresseur…Les Amandinoises encaissent leur 11^e défaite de la saison. Samedi les dernières du championnat se déplacent à Tarbes, un concurrent direct pour le maintien.

L’entraîneur hennuyer Fabrice Fernandes souligne le positif « l’énergie était là, le combat aussi. Nous faisons déjouer Lyon pendant une bonne mi-temps puis nous avons loupé deux trois points et nous avons craqué mentalement ».