Trith-st-Léger in vivo
Six mois depuis l’installation du nouveau Conseil municipal à Trith-St-Léger sont passés, et les chantiers urbains ne manquent pas à l’orée d’une année 2021 très particulière. Tour d’horizon d’une commune où rien n’est simple en matière urbanistique. Nous n’oublions pas non plus la main sociale de la puissance publique de proximité si fondamentale en ce moment.
Dominique Savary : « On veut végétaliser le centre-ville »
Dès l’entrée dans la commune, les travaux sont visibles, car le centre-ville fait sa révolution urbaine. Le parvis historique face à l’hôtel de ville est achevé, il demeure des aménagements connexes via des places de stationnement. « Au global, il n’y avait que 5 à 6 places de parking, mais nous y réalisons 20 places, plus 4 places PMR, et 4 places en arrêt minute », précise le DGS de la commune.
Ensuite, dans la continuité de cette transformation du centre-ville, le parvis de l’église est en cours avec une livraison « en février 2021 ». Toujours dans cette idée d’une cohérence urbaine jusqu’au Centre aquatique, un parking rue Pierre Curie est en cours avec 36 nouvelles places de parking arborés. « On veut végétaliser le centre-ville », précise le maire. En effet, le bâtimentaire était particulièrement minéral dans le centre-ville de cette commune au passé et présent très industriel.
Du parvis de la mairie jusqu’à la piscine, vous avez une perspective impressionnante avec une déclivité « d’environ 15 mètres. Trith-st-Léger est construite à l’origine sur deux flancs de coteaux, rien n’est plat ! », commente le DGS.
Bien sûr, le centre-ville n’est pas le seul secteur visé. « Nous avons une stratégie urbanistique sur l’ensemble de la commune », précise le maire. Parmi les besoins impérieux, vous avez celui de l’accessibilité de l’ensemble des édifices publics. « Dans cette optique, nous aménageons la salle polyvalente Jacques Prévert (face au Théâtre) tout comme la bibliothèque du Poirier », conclut le DGS.
« Nous attendons les directives sanitaires », Dominique Savary
Evidemment, l’ouverture du Centre aquatique de la commune, un site sportif très réussi, a connu quelques aléas sanitaires. « Nous avons ouvert le 17 octobre pour une semaine. Puis, le confinement est intervenu. Seuls les mineurs en milieu scolaire ou associatif, voire sportifs de haut niveau ou pour raison de santé, pouvaient pratiquer la nage. Ensuite, nous fermons le complexe aquatique complètement pour les fêtes de fin d’année. Nous devrions réouvrir le 07 janvier, mais nous attendons les directives sanitaires pour janvier », commente l’édile.
1 450 repas en porte à porte
Au niveau social, la commune a organisé une distribution « de 1 450 repas en porte à porte courant du mois de décembre. Ce sont les élu(e)s qui sont venus offrir un repas chez l’habitant durant cette période difficile », précise le maire.
Derrière cette initiative, deux objectifs étaient affichés : « Nous voulions ramener le restaurant à domicile, mais également mettre en lumière notre cuisine centrale qui a réalisé ce repas », commente Christelle Chopin, adjoint en charge de l’action sociale. « Je remercie le cuisinier en chef et son équipe pour ce repas », ajoute Dominique Savary.
Ensuite, cette période singulière a permis de remettre à jour « notre fichier des personnes vulnérables », précise le CCAS. Effectivement, la précarité en mouvement durant cette pandémie amènera tous les CCAS a revoir leur liste.
Dans cette logique, la ville a distribué 800 colis au plus de 70 ans « avec 3 points de distribution en système drive. Nous avons évité les croisements », précise le maire. Enfin, 1 000 jouets destinés aux enfants de zéro à 12 ans.
L’efficacité énergétique
L’année 2021 sera marquée par une avancée majeure concernant les ensembles bâtimentaires à travers un décret trop méconnu, le fameux décret tertiaire sur l’efficacité énergétique (https://www.bureauveritas.fr/besoin/decret-tertiaire-reduisez-la-consommation-energetique-des-batiments?gclid=Cj0KCQiAifz-BRDjARIsAEElyGJWhoZNhS75tYm5MWq2xi6162yLkFWBDd1KtjjoTGyAv8LzEstrhn4aAl7SEALw_wcB). Ce décret d’application est issu de la loi ELAN 2, et va donc s’imposer aux acteurs concernés.
Ce dernier va imposer aux collectivités locales et territoriales, entre autres, une prise en compte de la performance énergétique des bâtiments publics. « Nous avons validé durant notre dernier conseil municipal (16 décembre) une étude d’Etat globale sur trois bâtiments, la salle des sports Jean Macet, la maternelle Jean Macet, et l’école Lucie Aubrac », commente Dominique Savary.
Daniel Carlier