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La MLJV montre ses « PECS »

La Mission Locale figure en bonne place dans le dispositif « France Relance ». En effet, les jeunes payent le prix fort durant cette pandémie mondiale. C’est pourquoi, la MLJV s’attèle à dynamiser les parcours des jeunes inscrits à cet organisme avec à la tête un nouveau Président, Eric Blondiaux, arrivant en pleine crise économico/sanitaire !

La Mission Locale au coeur de la tempête sociale

Durant cette journée dédiée « France Relance », la situation des jeunes est mise en exergue à travers la signature de 2 contrats PECS (Parcours Emploi Compétences), et la signature d’une Garantie Jeunes.

« Les jeunes sont les premières victimes collatérales de cette pandémie, c’est une urgence sociale. Dans cette optique, la Mission Locale Jeunes du Valenciennois s’inscrit parfaitement dans le dispositif « un jeune, une solution », commente le Sous-Préfet de Valenciennes.

A ce stade en 2020, 76 contrats PEC ont été signés dont 17 PEC Jeunes au sein de la MLJV tout comme 628 Garantie jeunes (https://missionslocales-bfc.fr/mesures-et-dispositifs/pec/ et  https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32700). Voilà un paramètre chiffré pour situer l’importance de l’action de cette association d’utilité publique.

« Nous devons accompagner les jeunes en situation de vulnérabilité », Eric Blondiaux

Des dispositifs existent de facto, mais ils demeurent impuissants face à une jeunesse en première ligne de cet effondrement en chaîne de l’économie. En l’occurrence, la difficulté majeure est également le repérage de ces jeunes en souffrance. Le phénomène est palpable au niveau des universités françaises, des sites d’hébergement d’urgence, des foyers d’accueil de jour…, car beaucoup encore sont en errance sociale, hors de tous les radars, et ce phénomène s’amplifie durant cette crise mondiale où l’insertion professionnelle, voire la formation, ne sont qu’une vague idée de l’esprit ! Non, la jauge est beaucoup plus basse, survivre et c’est tout !

 « Nous devons accompagner les jeunes en situation de vulnérabilité. Ils doivent trouver une place dans notre société », explique Eric Blondiaux.

Durant cette cérémonie protocolaire, Laura, 24 ans, a signé un PEC Jeune : « J’ai un CAP dans le domaine, car je souhaite me diriger vers les métiers de la Petite Enfance ». L’employeur n’est autre que la commune de Saultain, Joël Soigneux était présent pour cette signature solidaire.

Ensuite, Alisson, 22 ans, signe un PEC jeunes. Elle est issue de la Mission Locale de Condé. Elle est titulaire d’un BAC pro en 2018, et son employeur, également présent, n’est autre que le Centre Intercommunal de Gérontologie.

Enfin, un témoignage intéressant est venue ponctuer cette cérémonie. En effet, Sophie, 21 ans, explique son parcours singulier. « J’ai eu un BAC scientifique. Je me suis dirigée vers la Gendarmerie en 2017, mais cette profession ne m’a pas séduite. J’ai quitté la Gendarmerie en 2019, et intégré la MLJV où j’ai signé une Garantie Jeunes. Aujourd’hui, je souhaite travailler dans la mode. Cela me correspond mieux. C’est pourquoi, je suis « Chez Jules » sur Petite-Forêt », explique Sophie.

Sur ces notes joyeuses, Eric Blondiaux conclut « chaque contrat, chaque garantie, est un signe d’espoir ! ».

Daniel Carlier

 

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