Quentin Omont fustige le nettoyage à l’eau de javel des voiries à Valenciennes
Face à la mis en oeuvre d’un nettoyage des rues la ville-centre à l’eau de javel, comme relaté dans un article de la Voix du Nord du 31 mars dernier, la tête de liste « Valenciennes Verte et Solidaire » de la dernière campagne municipale (toujours en cours puisque recours déposé) répond sur cette initiative du maire de Valenciennes, Laurent Degallaix !
Quentin Omont : « Le réservoir principal du virus est l’Homme et non l’environnement »
C’est la grande tendance actuelle, on s’appuie sur les avis scientifiques. En l’occurrence, Quentin Omont évoque la sortie d’un rapport du Haut Conseil de la santé publique en la matière le 07 avril 2020. Le HCSP recommande de ne pas mettre en oeuvre « une politique de nettoyage spécifique ou de désinfection de la voirie dans le contexte de l’épidémie de COVID-19, mais par contre de continuer d’assurer le nettoyage habituel des voiries et d’assurer le nettoyage et la désinfection à une fréquence plus régulière du mobilier urbain avec les équipements de protection habituels des professionnels ; et de ne surtout pas employer d’appareils pouvant souffler des poussières des sols de type souffleurs de feuilles ».
Voilà en substance cet avis scientifique que Quentin Omont met en avant, car « le réservoir principal du virus est l’Homme et non l’environnement. Les gestes barrières et le respect des mesures de confinement, voire d’isolement des malades, limitent le risque de propagation du virus Covid-19. Dans ces conditions, nous demandons instamment au Maire de cesser d’asperger les rues d’eau de javel ou d’autres produits nocifs, et de respecter les recommandations du HCSP», conclut Quentin Omont.
En résumé, le véhicule premier du Covid-19 est l’homme, son comportement, sa capacité à respecter la distanciation sociale, les règles du confinement de plus en plus dures avec des journées prochaines où la température va grimper terriblement, comme l’envie de sortir dehors ! Pour le reste, les objets à un degré très faible, mais encore moins une voirie publique, seraient un vecteur de transmission du Covid-19. Donc, le traitement serait pire pour l’environnement que le résultat obtenu inexistant selon ce rapport (ci-joint document à télécharger).
Décidément, nous ne sommes pas au bout du chemin, et la gestion de ce virus planétaire Covid-19 au niveau national, comme local, s’inscrit visiblement par une action différenciée selon les maires. Cela promet de beaux débats démocratiques face aux résultats… !
Daniel Carlier