L’arbre ne cache pas la forêt, mais lui fait du bien… !
Ce n’est pas la fin de l’histoire écologique de l’intercommunalité, mais toujours est-il que la Porte du Hainaut avait lancé en 2011 le pari de planter au moins 100 000 sujets d’ici la fin 2019. Chose faîte avec plus de 110 000 plantations, c’est une victoire pour le village planète !
110 000 arbres plantés, objectif écologique atteint !
Retour sur une idée verte née durant l’année 2011. « A cette date, la Porte du Hainaut a fait le choix d’une action très concrète et efficace, celle de planter et d’inviter à planter des arbres sur la base du volontariat », explique Alain Bocquet. Pourtant, ce territoire est nettement plus fourni que l’ensemble du département du Nord, pauvre en la matière.
En 2011, cette initiative se nommait « Plantons dans nos communes ». Puis, en 2016, l’élan s’étend au milieu économique avec « Plantons dans nos parcs d’activités ». Ensuite, les agriculteurs s’attèlent à cette cause écologique à travers « Plantons dans nos campagnes » en 2017. Enfin, depuis deux ans, le gestionnaire public de la forêt rentre dans le jeu à travers « Plantons dans nos forêts » en 2018.
30 486 sujets en 2019 !
« Pour cette édition 2019, 38 communes, un record, ont commandé 18 983 arbres, arbustes et fruitiers, 15 entreprises 13 490, 11 agriculteurs 3013, et l’ONF (Office National des Forêts) 5 000. Cette année, l’accent a été mis sur les arbres fruitiers. Ce chiffre record a permis d’atteindre notre objectif », poursuit Alain Bocquet.
Cette dernière salve du programme 2011-2019 amène donc le compteur à 110 000 sujets. Cette quantité peut apparaître infime à l’échelle des défis écologiques de la planète. En effet, le déboisement mondial fut la règle pendant des décennies. La tendance s’est inversée au XXIème siècle, mais le chemin sera long afin de rattraper les forêts d’antan. De plus, les nouvelles règles climatiques bousculent le mode de gestion de notre espace vert… !
A ce titre, le responsable de l’ONF explique : « Nous devons faire face à de nouvelles maladies, les frênes sont très malades. Ensuite, les sécheresses successives en 2018 et 2019 menacent les pins et les chênes. C’est pourquoi, il faut planter des essences locales diversifiées afin que notre forêt soit en résilience et résistante ».
Comme un symbole, les pépiniéristes participants depuis l’origine à cette initiative ont offert le 100 000ème sujet, un pommier. « Je propose que ce pommier soit planté sur ce site minier », conclut Alain Bocquet.
Daniel Carlier