Orléans maîtrise facilement le VAFC (1/4)
Après neuf buts en deux rencontres, les fans du VAFC commençaient à rêver d’une fin de saison en boulet de canon. Cette purge contre Orléans ramène le VAFC dans la réalité de sa fin de saison, celle d’un maintien qui pourrait se jouer jusqu’au bout du championnat (Robail pris dans la défense orléanaise).
(Robail regarde de loin cette joie collective après le second but de Cissokho, tout un symbole)
Ray Reginald, coach du VAFC : « Il faut une prise de conscience collective des joueurs, jouer le maintien est notre réalité ».
Il y avait un vent valenciennois dans l’effectif d’Orléans, Anthony Le Tallec l’ancien avant-centre des Rouges et Blancs, et Didier Olle-Nicolle, l’ex-entraîneur nordiste. Pourtant, très en verve, les Valenciennois avaient le vent en poupe, avec une attaque de feu, durant les deux dernières journées de championnat.
« Nous savions que Valenciennes était sur une bonne dynamique. J’ai voulu de suite engagé un rapport de force au milieu de terrain, et surtout passé un maximum sur les cotés », entame Didier Olle-Nicolle dans sa conférence d’après-match.
Théorie avec une application quasi parfaite durant 30 minutes, Orléans a asphyxié les Valenciennois, marquer très rapidement sur un mouvement collectif sur le premier but de Cissokho à la 14ème minute, puis sur un ballon en profondeur à l’extrême limite du hors-jeu à la 21ème minute, du travail bien fait toujours par Cissokho.
« Nous avions 3 suspendus et 4 blessés. Donc, le groupe s’est parfaitement entraîné cette semaine, il était très concentré avant le match. Je sentais bien cette rencontre. Nous avons une équipe jeune, on préfère jouer au sol, un jeu vif et rapide sur un bon terrain… », ajoute le coach d’Orléans.
Pour sa part Ray Reginald regrettait le début de rencontre : « Cela fait 5 matchs que nous entamons mal la rencontre. Cette fois, on le paye cash. On prend deux buts, et on laisse prendre confiance l’adversaire ».
Ensuite, le VAFC s’est réveillé dans le dernier 1/4 d’heure de la 1ère mi-temps. « C’est un temps du VAFC où notre gardien, Gallon, a fait les arrêts au moment où il le fallait. En fait, sur ce match, nous avons été efficace dans les deux surfaces. Nous avons eu de la réussite, on a marqué au bon moment en 1ère mi-temps, et en 2ème mi-temps également grâce à ce coup franc », ajoute Didier Olle-Nicolle.
En effet, d’Arpino plante à la 66ème minute un coup-franc platinien, une magnifique feuille morte dans la lucarne. Cette réalisation a tué dans l’oeuf les velléités du VAFC en début de période. Puis, durant les vingt dernières minutes, les hommes de Ray Reginald se sont réveillés. « Nous avons été plus compact, mais globalement nous avons manqué de rythme, nous méritons totalement cette défaite », poursuit Ray Reginald.
Le VAFC a espéré un retour fracassant avec un beau but d’une tête croisée de Raspentino (71ème minute) suite à un centre de Robail. Plusieurs situations chaudes ont émaillé cette fin de rencontre, mais une jambe, un tibia et bien sûr le portier orléanais était sur la route du ballon. Il y a des soirs où une équipe pourrait jouer 240 minutes en ligne, et ne pas marquer ! En toute logique, Orléans a tué la fin de rencontre avec une contre-attaque « saignante », constate le coach du VAFC. En effet, à la 83ème minute, Perrin s’échappe sur l’aile gauche et place le ballon dans le peut-filet, facile… !
« J’ai changé mon dispositif en second mi-temps pour contrer le trio Roudet-Robail-Raspentino », Didier Olle-Nicolle.
A la vue de la fin de 1ère mi-temps, on pouvait imaginer un retour du VAFC… « C’est pourquoi, j’ai changé mon dispositif en second mi-temps pour contrer le trio Roudet-Robail-Raspentino », précise Didier Olle-Nicolle.
« Dans le sport de haut niveau, il n’y a pas de place pour le rêve. Il faut rester humble. Nous sommes sur huit rencontres sans défaite. Mon objectif est le prochain match », conclut Didier Olle-Nicolle auteur d’une leçon tactique en deux chapitres. Clairement, la défense du VAFC était lente, et pourtant les nordistes ont joué très haut…, tout un paradoxe difficile à comprendre !
Pour le coach du VAFC, le retour à la réalité est évident. « J’ai lu cette semaine, après seulement deux victoires, que nous visions la 5ème place. Il faut une prise de conscience collective des joueurs, jouer le maintien c’est notre réalité. Orléans avait faim, pas nous. Heureusement, il n’y a pas trop de casse au niveau du classement ».
Prochain match à l’extérieur à Nancy, le VAFC doit enfiler le bleu de travail !
Daniel Carlier