La BNP Paribas-Phénix, complicité assumée
Jeudi 31 janvier, après une soirée dédiée au concert de l’ONL (Orchestre National de Lille) marquée par l’enthousiasme de son directeur musical Alexandre Bloch, la BNP Paribas sur le Valenciennois a signé une nouvelle convention de partenariat avec le Phénix, Scène nationale/Pôle européen de création (visuel Phénix, les travaux sur l’enveloppe extérieure sont déjà démarrés).
(Visuel Bernard Demollière et Romaric Daurier)
(Déjà) 20 ans de partenariat entre la BNP Paribas et le Phénix
Depuis son ouverture en 1998, le Phénix de Valenciennes, voulu par Jean-Louis Borloo et Dominique Riquet, a bénéficié d’un réseau solide de partenaires dont la BNP Paribas. Ainsi, sous différentes formes, le mécénat de la Banque française fut toujours au rendez-vous de la culture sur le Valenciennois. Aujourd’hui, elle fait partie du Club Phénix Entrepreneurs mis sur les fonts baptismaux depuis 2010 à l’initiative de Romaric Daurier, le directeur du Phénix.
Cette signature symbolise son soutien indéfectible en faveur de la culture depuis 20 ans ! « Ce partenariat de la BNP Paribas est exemplaire. Il permet l’accompagnement de certains artistes sur tout le territoire, mais également l’accès à un public plus en difficultés, notamment à travers le tissu associatif », déclare Romaric Daurier. L’idée d’une culture de qualité pour tous fait partie de la feuille de route du Phénix, à la fois vecteur d’une éducation culturelle diverse, et porteuse d’une ouverture d’esprit indispensable aujourd’hui comme hier pour comprendre un monde troublé.
« Le Phénix est un formidable outil culturel à portée de main », Bernard Demollière
Depuis quatre an et demi sur le Valenciennois, Bernard Demollière, directeur BNP Paribas du territoire de Valenciennes, a rapidement été séduit par cet écrin culturel de haute volée, mais également de proximité. « Le Phénix est un formidable outil culturel à portée de main. Nous souhaitons, à travers cette convention renouvelée pour 4 ans, faire connaître au plus grand nombre cette offre culturelle, nos clients et partenaires etc. Il faut pousser la porte du Phénix pour découvrir une proposition culturelle très variée qui bouscule, qui questionne », explique Bernard Demollière.
Ce nouvel engagement intervient à quelques semaines de la fermeture du Phénix dans le cadre d’une rénovation lourde (plus de 6 millions d’euros) engagée par Valenciennes Métropole. Durant cette période, la programmation du Phénix ne s’arrêtera pas grâce à une offre hors les murs, déjà rodée, mais plus large encore avec parfois des salles de spectacles improbables. Un choix d’autant plus aisé que ce territoire est très riche en lieux culturels de qualité, les Nymphéas à Aulnoy-lez-Valenciennes, le Théâtre de Denain, le Théâtre d’Anzin (bientôt en travaux), voire le Boulon à Vieux-Condé etc.
« Ces travaux de mars à octobre 2019 s’inscrivent dans le projet Horizon 2040 », indique Romaric Daurier. Rénovation du parvis, et de l’enveloppe extérieure, du hall d’accueil complètement revu, le changement des sièges pour un meilleur espace, aménagement des sous-sols avec une nouvelle salle de restitution, la circulation des flux de personnes, etc., ce lieu culturel est repensé à tous les niveaux. Le Phénix fait sa révolution bâtimentaire artistique. « Bien sûr, nos souhaits sont pris en compte par Valenciennes Métropole », précise Romaric Daurier.
Cet énorme lifting pousse Bernard Demollière a lâché « nous sommes repartis pour 20 ans… ».
Daniel Carlier