Un cahier de doléances pour l’Artisanat
La cérémonie des voeux 2019 sur le Valenciennois avait une saveur particulière dans le splendide CFA de Saint-Saulve/Bruay. A cette occasion, le Grand débat national était présent, car le monde de l’Artisanat veut y contribuer.
Alain Griset : « L’artisanat a subi durant ce mouvement des Gilets Jaunes »
En présence de Laurent Rigaud, président de la CMA du Nord, de Patricia Fournier, déléguée sur le Valenciennois, le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat Hauts-de-France a apprécié cette cérémonie des voeux 2019 sur le Valenciennois avec une saveur particulière dans ce remarquable CFA de Saint-Saulve/Bruay-sur-l’Escaut. A maintes reprises, ce dernier avait annoncé la construction d’un nouveau CFA devenu un peu une Arlésienne locale, ce dernier est enfin arrivé…« c’était un vieux dossier, ça c’est fait ! Je remercie la région Hauts-de-France pour son investissement intégral sur ce nouveau CFA. Je signale que ce bâtiment est positif sur le volet énergétique. C’est un lieu pour les Artisans, la formation du chef d’entreprise et de ses salariés », entame Alain Griset. Cette réalisation inaugurée en septembre 2018 rejoint les 18 CFA au service des Artisans des Hauts-de-France.
Bien évidemment, le mouvement des Gilets Jaunes et le Grand débat national ne pouvaient être absents de son discours. « L’artisanat a subi durant ce mouvement des Gilets Jaunes. Nous faisons le nécéssaire (avec l’exécutif) pour accompagner les Artisans durant cette période difficile. Par contre, nous avons également des Gilets Jaunes parmi les Artisans », poursuit Alain Griset.
La CMA des Hauts-de-France, réunissant 5 départements, la première CMA sous ce format en France, veut prendre sa part dans le Grand débat national. « Nous allons participer à ce Grand débat national avec un cahier de doléances pour l’Artisanat. Il reste beaucoup de chemin, mais de nouvelles règles changent les modalités sur l’Apprentissage. Une nouvelle loi est entrée en vigueur avec de nombreuses améliorations du quotidien pour l’Artisan et les Apprentis », poursuit Alain Griset. La simplification des modalités techniques, des contraintes horaires etc. pour embaucher des apprentis va dans le bon sens, mais surtout cette loi corrige (enfin) une erreur historique. « Ce sont les branches professionnelles qui vont gérer la filière de l’Apprentissage et plus l’Education nationale », conclut Alain Griset.
Daniel Carlier