L’activité sportive revisitée en plein coeur de Quiévrechain
En début de mandat, chaque premier magistrat fixe ses priorités avec sa majorité municipale. Sur la commune de Quievrechain, la rénovation lourde du complexe sportif « Cheval » constituait un objectif majeur tant son implantation est stratégique (visuel semi-terrain de football).
Pierre Griner : « Mes voeux sont celui d’un respect du matériel et du lieu »
Antan, ce stade municipal était en herbe, mais vers la fin du XXème siècle sa mutation fut un terrain en schiste rouge. « C’était le terrain rouge pour les habitants », précise le maire. Puis, compte tenu de la vétusté de l’infrastructure, ce site sportif est resté inoccupé depuis une dizaine d’année.
« Dès notre élection, nous avons réfléchi à la réhabilitation de cet ensemble sportif Jean-Claude Cheval au coeur de la ville. Ce complexe est entouré d’un centre social, d’un collectif de logements, et d’une école dont les écoliers n’auront même pas besoin de traverser la rue pour y accéder », souligne le premier magistrat.
Un chantier imposant
Dans le plan d’investissement d’une commune de plus 6 000 habitants, un chantier de 800 000 € devient budgétairement un dossier clé. « Nous avions bouclé assez rapidement notre budget de 775 934 euros, car nous avons bénéficié d’un soutien de l’Etat de 211 520 euros, mais également celui de Valenciennes Métropole à travers le FSIC (Fonds de Soutien à l’initiative Communale) à hauteur de 111 019 euros, et pour le reste un auto-financement communal (sans emprunt) important », commente le maire de Quiévrechain.
Un grand classique, ce chantier planifié s’est vu quelque peu contrarié par un aléa de vie. « L’incendie volontaire des ateliers municipaux a bouleversé notre programme d’investissement. D’ailleurs, ce chantier sera bientôt achevé au bénéfices des agents municipaux », ajoute le maire.
Coté pratique, le semi-terrain de foot a été réengazonné. Il est en accès libre avec toutefois un système d’ouverture et de fermeture avec des horaires prédéterminés. Attenant, un pôle loisirs « toujours dans l’esprit de la pratique sportive » avec des modules fitness, intégrés ou isolés, et un City-Stade remplaçant un terrain multi-sports au bout de sa vie. Enfin, sur le site « Jean-Claude Cheval » couvert existant, une extension est opérationnelle au bénéfice de l’accès aux PMR.
Sur la dénomination de ce nouveau lieu sportif, le Parc sportif Jean-Claude Cheval, elle répond à un hommage à ancien conseiller municipal décédé en 1973. « Mort tragiquement à 36 ans dans un accident de travail, mon père était membre de la plupart, voire toutes, les associations de la commune. Conseiller municipal, il était très impliqué dans la cité », explique avec émotion la fille de Jean-Claude Cheval, venue avec sa famille pour cette manifestation importante. « Je remercie l’équipe municipale pour leur écoute à ma demande de redonner un prénom à ce stade « Cheval » que seuls les plus anciens connaissaient », ajoute-t-elle.
Enfin, en conclusion de sa locution, Pierre Griner prononce des voeux dans l’ère du temps : « Mes voeux sont celui d’un respect du matériel et du lieu « … en attendant l’arrivée d’une vidéo surveillance très prochainement. La paix dans le monde passera après celle près de chez soi, symbolique !
Présent à cette cérémonie de proximité importante, Laurent Degallaix, président de Valenciennes Métropole, souligna : « Je félicite l’équipe municipale (et les services) pour la qualité de cet équipement, notamment son esthétique. C’est un projet intergénérationnel en plein coeur de la ville ».
Pour sa part, Béatrice Descamps, député de la 21ème circonscription, était très concernée par cette inauguration. « J’ai habité dans cette commune, j’ai enseigné dans cette commune, et je suis ravie de voir l’évolution de ce quartier ».
Enfin, le maire de Quiévrechain a félicité les entreprises à la manœuvre soulignant également que la clôture entourant complètement ce Parc Sportif Jean-Claude Cheval « a été fabriquée et installée par une société de Quievrechain ». De l’activité économique locale toujours bienvenue, car chaque emploi, CDI voire même CDD de très courte durée, vaut de l’or pour les autochtones d’autant plus au sein d’une commune en souffrance sociale.
Daniel Carlier