Salvatore Di Vita, candidat LR dans la 21ème
Salvatore Di Vita est candidat à la fonction de délégué Les Républicains dans la très prisée, à droite notamment, 21ème circonscription du Valenciennois. Il s’inscrit dans un engagement militant déterminé, et respectueux, face à ce duel avec Pascal Coupez
( Salvatore Di Vita, et Bernard Gérard)
Election clé chez Les Républicains
Samedi 13 octobre, dimanche 14 octobre 2018, c’est le week-end d’une élection interne chez le parti politique LR dans tous les territoires de France. Assurément, une date politique qu’il faudra retenir en scrutant attentivement les résultats d’ensemble. En effet, ces derniers donneront une réelle tendance sur les orientations politiques à venir du parti LR. Notons que cette élection de terrain s’inscrit dans un climat national tendu. La tension porte moins sur les personnes comme à l’époque de la bataille mémorable Copé/Fillon, mais plus sur une ligne politique, une ligne de fond idéologique pour dessiner une stratégie électorale !
« Cette élection interne est très importante pour Les Républicains » Salvatore Di Vita
Salvatore Di Vita , âgé de 51 ans, jeune militant (carté) depuis 3 ans, situe de suite son engagement… « je ne suis pas un professionnel de la politique ». Il se présente donc pour la 1ère fois à la fonction de délégué LR dans la 21ème circonscription. « Bernard Gérard, le maire de Marc-en-Boroeul (et secrétaire LR de la Fédération du Nord), m’a beaucoup influencé dans mon engament politique. J’ai rencontré également de nombreux militants de la 21ème qui m’ont conforté dans cette candidature. Au niveau national, je suis des personnalités comme Daniel Fasquelle, et Bruno Retailleau. », explique Salvatore Di Vita.
Ce militant s’inscrit « dans une droite sociale. D’ailleurs, je ne candidate pas contre Pascal Coupez (délégué sortant). Nous sommes dans une saine concurrence ». Effectivement, le délégué actuel est également dans une vision politique sociale. Ce n’est pas donc pas sur le fond que la différence est marquée. « D’ailleurs, si le parti LR se rapprochait du Rassemblement National, je rendrai ma carte de militant immédiatement. Je ne me reconnaitrai plus dans ce parti. Laurent Wauquiez ne cesse de le répéter, pas de rapprochement avec le Rassemblement National. Cela fait juste un an qu’il est élu, il faut le laisser travailler ».
Par contre, sur la forme, la présence du parti LR dans la 21ème laisse à désirer. « On nous dit que ce parti va disparaître (comme le P.S). Moi, je veux participer à mon niveau à un nouveau projet, car je suis très déçu de la politique d’Emmanuel Macron. On fait les poches des retraités », ajoute-t-il. En ce sens Salvatore Di Vita a raison. Quel que soit l’élu samedi prochain, ces délégués de proximité seront le ferment d’un nouveau projet, sauf si le Bureau national est sourd ce qui serait un suicide politique.
« En juin 2017, ce choix politique a clivé les militants dans la 21ème », Salvatore Di Vita
Pas de divergence de fond « colossale », mais sur la forme le choix politique aux dernières législatives a fait causer dans les chaumières. « Je respecte son choix, mais le fait pour Pascal Coupez de devenir suppléant de Didier Legrand, un dissident, a clivé les militants, et le comité. Moi, j’ai choisi de soutenir le candidat avec les investitures LR/UDI », précise-t-il.
Saut que le suppléant de Beatrice Descamps n’était autre que le maire de Valenciennes, Laurent Degallaix, et sa Macron-compatibilité fait débat également au sein du comité LR dans la 21ème circonscription. « Pour autant, il faut attendre sa position au moment des municipales. Je ne suis pas du tout en guerre contre le maire de Valenciennes ». Wait and see surtout en période de turbulences politiques.
« Laurent Wauquiez n’est pas un eurosceptique », Salvatore Di Vita
Après cette élection interne, la prochaine cible électorale se dressant devant le parti LR est ce 26 mai. « Nous sommes européens. Laurent Wauquiez n’est pas un eurosceptique. Par contre, nous voulons influencer sur le futur de l’Europe ».
Dans cette optique, les Européennes se préparent déjà samedi prochain. En effet, au niveau de la puissante Fédération du Nord, un nouveau président est très très attendu, car rappelons que le précédent Gérald Darmanin est parti en Macronie, chaude bouillante la succession !!!! Le candidat conclut avec force : « Des élections se remportent étape par étape. Cette échéance de samedi prochain est un premier pas vers un nouvel élan pour le parti Les Républicains ».
Daniel Carlier