Surveillance maximale sur les arrêts Clemenceau et Gare SNCF à Valenciennes
La sécurité des transports publics constitue un défi majeur pour l’Etat de proximité, les villes concernées, et l’exploitant du réseau Transvilles. C’est pourquoi, les points chauds à forte densité de voyageurs sont particulièrement surveillés, voire dans l’oeil des caméras de vidéosurveillance.
Etat des lieux sur la sécurité des transports
A Valenciennes, la suspension de l’arrêt Hôtel de Ville, rue Vielle Poissonnerie, fut marquante face à la lutte contre l’insécurité, voire le sentiment d’insécurité latent, mais surtout face aux attroupements des bandes de jeunes. L’exaspération des commerçants était à son comble sur cet espace urbain. Après des mois sans cet arrêt, on peut indiquer qu’un certain calme est de retour aux portes de la Place d’Armes.
Face à cette situation, il y’a eu une véritable concorde des forces de sécurité, les services de la Police Nationale, la Police Municipale, les agents de la sécurité ferroviaire, les contrôleurs chez Transvilles. En digression, mais pas tant que cela, un point matériel sera non négligeable prochainement avec l’armement de la police municipale de Valenciennes. « Le matériel est acheté, et les agents en formation. J’ai discuté avec plusieurs maires dont la Police Municipale a été armée. Cela change le rapport avec la population, elle est plus respectée », précise le premier magistrat de ville de Valenciennes.
« Oui, il y a eu un report des attroupements de l’arrêt Hôtel de Ville vers la station Clemenceau », le maire de Valenciennes
L’opération médiatisée du jour concernait les stations du tramway Clemenceau, Gare SNCF, et la Gare du réseau SNCF. Trois spots à forte densité de transit de population sachant que près de 12 000 personnes passent chaque jour de la semaine par cette gare ferroviaire. Aujourd’hui, les contrôles sont « très fréquents sur ces deux stations de tramway et dans la gare SNCF de Valenciennes. Plus généralement, la sécurité des usagers dans les transports publics est une priorité », précise le Sous-Préfet de Valenciennes. A travers cette opération de communication, avec une véritable réalité de terrain, l’Etat de proximité poursuit son action de sécurisation des transports publics, voire d’un retour à la sérénité des usagers sur l’ensemble du réseau Transvilles.
Les attroupements, des deux cotés du quai, devant la station hôtel de Ville se sont reportés vers l’arrêt de tramway « Clemenceau », mais principalement sur le trottoir coté Caisse d’Epargne. « Oui, il y a eu un report des attroupements de l’arrêt Hôtel de Ville vers la station Clemenceau Par contre, un coté est libre au moins pour la circulation à pied, car la rue Vieille Poissonnerie était devenue totalement une zone de non droit», explique le maire de Valenciennes.
Pour autant, des agressions physiques « n’ont pas été constatées, pas de dépôts de plainte en ce sens. Par contre, plusieurs interpellations ont eu lieu dans le cadre de la détention de stupéfiants », indique un responsable de la Police Nationale.
La substitut du procureur, présente à cette manifestation, confirme l’attention du parquet de Valenciennes. « Nous demeurons extrêmement vigilants sur le sujet. Il n’y a pas de changement dans la réponse pénale. Par contre, je souligne la grande qualité des images de vidéosurveillance à disposition de la justice. En effet, il n’est pas toujours simple de prendre en flagrant délit une transaction etc. ».
Un propos appuyé par le responsable de la Police Nationale « sur chaque dossier, nous utilisons les images de vidéosurveillance ! » Pour sa part, le Sous-Préfet de Valenciennes précise « que l’Arrêt Villars, et l’arrêt Jean Jaurès se sont pacifiés sur Denain »… comme un signe mettant en exergue une action intense de sécurité avec un résultat tangible à la clé !
Daniel Carlier