Interview de Faruk Hadzibegic, entraîneur du VAFC
Au centre d’entraînement à Aulnoy-lez-Valenciennes, Faruk Hadzibegic a répondu à nos questions mardi soir en toute simplicité. Souriant comme d’habitude, il ne cache pas ses ambitions.
L’entraîneur du VAFC, Faruk Hadzibegic : « Nous pouvons jouer les premiers rôles et je n’ai pas peur de le dire ».
Deux victoires, deux nuls, une défaite en championnat, quel bilan tirez-vous de ce début de saison ?
Si être 7e est un bon bilan, c’est logique mais je suis un éternel insatisfait. Contre Brest je n’ai pas de regret car l’équipe a tout donné. Par contre à Sochaux et contre Reims, il y avait de la place pour faire mieux.
Ahmed Kantari, Cyrille Merville et Baptiste Aloé sont les seules signatures. Y en aura-t-il d’autres d’ici le 31 ?
Non, le mercato est fini. Je suis pleinement satisfait des 24 joueurs professionnels. L’état d’esprit du groupe est très bon, ça équivaut à un ou deux joueurs. Je fais avec ce que j’ai, je prends mon pied !
La défense est solide (4 matchs sur 5 en championnat sans encaisser de but), quels sont les axes d’amélioration ?
Tout est perfectible. L’équipe est bonne mais peut encore progresser. L’équipe est en confiance, elle doit savoir s’appuyer dessus sans en avoir trop non plus.
Avez-vous un dispositif type ou vous le mettez en place en fonction de l’adversaire ?
Je suis souple sur le système de jeu. Je veux mettre l’équipe à l’aise et je souhaite qu’elle joue au foot. Contre Laval nous avons commencé avec un système et nous l’avons changé en cours de match. Le principal c’est la volonté de l’équipe à jouer.
Avec ce bon début de saison, vos objectifs ont-ils changé ?
L’objectif du président est d’être au moins dixième parce qu’il veut travailler sur la stabilité.
Moi mon objectif est plus élevé. Nous pouvons jouer les premiers rôles et je n’ai pas peur de le dire.
Les joueurs, qui se connaissent pour la plupart depuis la saison dernière, sont soudés. N’avez-vous pas l’impression de vous comporter comme un père avec ses fils ?
Nous avons de bons rapports, des rapports de confiance. Mon rôle est de les mettre en confiance. Je trouve qu’ils s’expriment correctement. La stabilité c’est positif. Ahmed, Cyrille et Baptiste vont apporter leur qualité et transmettre leur expérience.
Comment allez-vous mettre à profit la trêve internationale alors qu’il y a 6 joueurs sélectionnés ( Enza-Yamissi, Da Costa, Ciss, Kaboré, Faustin et Azbague) ?
C’est une période difficile à gérer à la fois sur le plan athlétique et sur le plan du travail. Je suis ravi d’avoir autant de sélectionnés, c’est un gage de qualité, ça motive aussi les autres à rejoindre leur sélection. L’infirmerie va se vider : Sigamary Diarra (adducteur), Lamine Ndao (mollet), Kyle Duncan (cuisse) et Emmanuel Ntim (pubalgie) ont repris.
Que pensez-vous de l’affluence moyenne au stade du Hainaut ( 6000 alors que la capacité est de 24 926) ?
C’est de notre faute. Quand nous serons dans les trois premiers, le public sera très nombreux. Ceux qui viennent nous soutiennent. Notre stade est en effet extraordinaire comme toutes nos installations, j’apprécie la présence de tout le monde, je lance un nouvel appel, venez c’est votre équipe !